VIDÉO – François Cluzet légèrement boudé au cinéma : ses confidences étonnantes

À l’affiche d’Un métier sérieux de Thomas Lilti, François Cluzet était l’invité d’En Aparté, sur Canal+ ce jeudi 14 septembre. Transparent comme toujours, l’acteur de bientôt 68 ans a évoqué son emploi du temps, s’allégeant doucement au fil des années.

Faire de son image son métier, voilà un choix bien ambitieux. Avec 42 ans de carrière et 98 films à son actif, François Cluzet fait partie des acteurs les plus appréciés du public français. Tantôt colérique, tantôt touchant ou amoureux, le comédien a interprété toutes sortes de rôles au fil des années. Invité d’En Aparté ce jeudi 14 septembre sur Canal +, à l’occasion de la sortie d’Un métier sérieux au cinéma, le compagnon de Narjiss Slaoui-Falcoz a évoqué avec franchise l’allègement progressif de son emploi du temps, sur lequel de moins en moins de tournages se greffent, mais qui lui permet de profiter de sa résidence des Alpes-Maritimes.

“Après cinquante ans de carrière, si on est encore demandés, c’est une telle chance… On a tellement de temps libre aussi, parce que plus vous vieillissez, moins il y a de rôles”, a-t-il admis, précisant que ceux qui motivent véritablement et poussent à “donner le meilleur” sont les plus rares avec l’âge. “Les âges les plus employés au cinéma, c’est 30 et 40 ans, que ce soit pour les hommes comme pour les femmes”, a-t-il expliqué, reconnaissant tout de même que le phénomène s’avérant d’autant plus vrai pour les actrices.

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François Cluzet relégué aux trop rares rôles de “grands-pères” ?

Dans tous les cas, “les rôles de grands-pères” ne sont pas bien nombreux, assure la star d’Intouchables, dont la carrière est parsemée d’immenses réussites. Évoquant de The Father, le film multi-récompensé adapté de la pièce de Florian Zeller, avec Anthony Hopkins et Olivia Colman, François Cluzet a souligné l’exception d’un tel succès avec, en personnage principal, un octogénaire. “Voilà un rôle sublime. C’est une chance d’avoir un acteur pareil”, s’est-il émerveillé avant de noter que les retraités étaient pourtant nombreux à se rendre dans les salles obscures. “Mais peut-être qu’ils ont envie de voir la jeunesse plutôt que leur âge, je ne sais pas”, s’est-il interrogé.

Crédits photos : Capture d’écran / En Aparté / Canal+

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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

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