Lundi 18 d\u00e9cembre, le minist\u00e8re public avait d\u00e9j\u00e0 requis contre l’accus\u00e9e <\/strong>la prison \u00e0 vie, <\/strong>assortie d’une p\u00e9riode de s\u00fbret\u00e9 de vingt-deux ans,\u00a0\u00ab\u00a0au vu de la gravit\u00e9 exceptionnelle des faits commis, de la n\u00e9cessaire protection de la soci\u00e9t\u00e9\u00a0\u00bb. <\/em><\/strong>Le pr\u00e9sident de la cour d’assises des Hauts-de-Seine, Didier Safar, a d\u00e9clar\u00e9 que \u00ab\u00a0la cour a \u00e9t\u00e9 convaincue de la culpabilit\u00e9 de Monique Olivier\u00a0\u00bb.<\/em>\u00a0Mardi, dans la matin\u00e9e, avant l’annonce de sa condamnation, Monique Olivier avait fait part de ses remords d’avoir particip\u00e9, en tant que complice de premier plan, aux crimes de son \u00e9poux, tueur en s\u00e9rie mort en 2021. Elle a alors tent\u00e9 de<\/strong>\u00a0\u00ab\u00a0demander pardon\u00a0\u00bb <\/em><\/strong>aux familles des victimes<\/strong>, en assurant qu’elle <\/strong>\u00ab\u00a0regrett[ait] tout\u00a0\u00bb <\/em><\/strong>de ses actions pass\u00e9es. Le proc\u00e8s aura pour le moins \u00e9t\u00e9 \u00e9prouvant.<\/p>\n La veuve de Michel Fourniret aura, tout le long, mis en avant des trous de m\u00e9moire, en r\u00e9pondant fr\u00e9quemment aux questions qui lui \u00e9taient pos\u00e9es par de vagues \u00ab\u00a0je ne sais pas\u00a0\u00bb <\/em>ou encore \u00ab\u00a0je ne me souviens plus\u00a0\u00bb.<\/em> De quoi emp\u00eacher d’obtenir la piste tant esp\u00e9r\u00e9e pour retrouver les corps <\/strong>de Marie-Ang\u00e8le Dom\u00e8ce, assassin\u00e9e en 1988 \u00e0 l’\u00e2ge de 18 ans, et d’Estelle Mouzin, petite fille de 9 ans kidnapp\u00e9e en 2003 et qui a subi les s\u00e9vices de son bourreau. Pour rappel, Monique Olivier avait, en 2008,\u00a0\u00e9t\u00e9 une premi\u00e8re fois <\/strong>condamn\u00e9e \u00e0 perp\u00e9tuit\u00e9<\/strong> par la cour d’assises des Ardennes, <\/strong>pour complicit\u00e9 dans quatre enl\u00e8vements et meurtres de Michel Fourniret, assortie d’une p\u00e9riode de s\u00fbret\u00e9 de vingt-huit ans. Dix ans plus tard, la veuve du tueur en s\u00e9rie avait\u00a0\u00e9cop\u00e9 de vingt ans de r\u00e9clusion.<\/strong><\/p>\nUne condamnation qui s’ajoute aux deux pr\u00e9c\u00e9dentes<\/h2>\n
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