Oui\u00a0!<\/b><\/p>\nOn ne fait plus genre<\/b><\/h2>\n
C\u2019est sans doute une des questions sur laquelle la soci\u00e9t\u00e9 a le plus \u00e9volu\u00e9 ces dix derni\u00e8res ann\u00e9es. Aujourd\u2019hui, on peut \u00eatre bisexuel, asexuel (ne pas avoir d\u2019attirance), pansexuel (ne pas se soucier du sexe de l\u2019autre), non binaire (ne s\u2019identifier ni homme ni femme), trans (ne pas s\u2019identifier \u00e0 son sexe de naissance),\u00a0etc. Et chez les jeunes, \u00e7a ne choque personne.<\/p>\n
L\u00e0 aussi, \u00e9norme pas en avant\u00a0! D\u00e9sormais, tout le monde sait qu\u2019on peut dire oui, et apr\u00e8s, non, qu\u2019on peut \u00eatre OK pour tel type de positions, mais pas pour d\u2019autres, qu\u2019on ne met pas des mains aux fesses sans y \u00eatre autoris\u00e9 explicitement, et qu\u2019on a le droit d\u2019\u00eatre sexy, tout simplement.<\/p>\n
Aujourd\u2019hui, gr\u00e2ce aux r\u00e9seaux sociaux, les filles parlent de leur intimit\u00e9. On n\u2019en a plus honte, et surtout, on ose regarder sa vulve\u00a0! C\u2019est ainsi que des millions de personnes ont d\u00e9couvert \u00e0 quoi ressemble un clitoris en entier, et comment le combler. D\u2019ailleurs, la masturbation f\u00e9minine n\u2019est plus cach\u00e9e. On se fait vibrer sans complexer\u00a0!<\/p>\n
Non\u00a0!<\/b><\/p>\nOn aime moins le sexe qu\u2019avant<\/b><\/h2>\n
Aussi fou que \u00e7a puisse para\u00eetre, les jeunes font de moins en moins l\u2019amour\u00a0! Toutes les \u00e9tudes le montrent, et ce n\u2019est pas un signe tr\u00e8s rassurant. Pour expliquer le ph\u00e9nom\u00e8ne, on parle de l\u2019\u00e9coanxi\u00e9t\u00e9, qui ne donne pas envie de fonder\u00a0une famille, mais aussi d\u2019autres facteurs li\u00e9s \u00e0 Internet.<\/p>\n
Eh oui, les jeunes ont bien plus facilement acc\u00e8s \u00e0 des images pornographiques que leurs parents et grands-parents. C\u2019est un vrai drame, car les \u00e9tudes montrent toutes que cela d\u00e9forme la vision d\u2019un rapport sexuel, qui, uniquement fond\u00e9 sur la performance, met une pression \u00e9norme.<\/p>\n
L\u2019essentiel des rencontres se fait aujourd\u2019hui sur les applis. Avant, pour parler \u00e0 quelqu\u2019un, on devait sortir de chez soi, et forcer sa timidit\u00e9. Cela laissait plus de chance au charme d\u2019op\u00e9rer, que la s\u00e9lection sur simples crit\u00e8res, souvent physiques, qui donne le sentiment d\u2019\u00eatre une banale paire de chaussures parmi des milliers.<\/p>\n
Anabelle Gentez<\/i><\/p>\n