Au festival de Cannes 2024, Michel Hazanavicius<\/b> pr\u00e9sentera son nouveau film d’animation La plus pr\u00e9cieuse des marchandises<\/i>, dans lequel G\u00e9rard Depardieu<\/b> \u00e9tait annonc\u00e9 depuis plusieurs mois comme l’une des voix principales du film. Mais comme r\u00e9v\u00e9l\u00e9 par Closer<\/i> il y a quelques jours, et confirm\u00e9 ce lundi 2 octobre 2023 par Le Parisien<\/i>, l’acteur, cible de nombreuses accusations de m\u0153urs, ne sera finalement pas de la partie. Son r\u00e9alisateur, Michel Hazanavicius, a pris la d\u00e9cision d’\u00e9carter l’acteur de 75 ans du casting, alors m\u00eame que des premi\u00e8res images dans lesquelles G\u00e9rard Depardieu doublait l’un des h\u00e9ros, aux c\u00f4t\u00e9s de Jean-Louis Trintignant<\/b>, avaient \u00e9t\u00e9 d\u00e9voil\u00e9es d\u00e8s juin 2022<\/b>.<\/p>\n
Dans l’entourage de G\u00e9rard Depardieu, on minimise cette mise \u00e0 l’\u00e9cart, en arguant qu’il s’agissait d’un \u00ab\u00a0commun accord<\/i>\u00a0\u00bb entre l’acteur et Michel Hazanavicius : \u00ab\u00a0Ils ont d\u00e9cid\u00e9 d’un commun accord de ne pas aller au bout du projet. Ils se sont vus il y a un mois. G\u00e9rard n’avait enregistr\u00e9 que des essais de voix. Dans le contexte actuel, il a d\u00e9cid\u00e9 de ne plus travailler. Il pourrait tourner, il re\u00e7oit des appels de l’\u00e9tranger… mais il ne souhaite pas le faire\u00a0\u00bb<\/i> a expliqu\u00e9 son agent Bertrand de Labbey. Il y a quelques mois, G\u00e9rard Depardieu avait \u00e9t\u00e9 \u00e9cart\u00e9 de la promotion<\/b> du film Umami<\/i>, dont il partageait l’affiche avec Pierre Richard, et qui n’a r\u00e9uni que 45 000 spectateurs<\/b>.<\/p>\n
Des accusations \u00ab\u00a0qui l’atteignent… et qui l’\u00e9teignent\u00a0\u00bb<\/b><\/p>\n
Dans une lettre ouverte qu’il a publi\u00e9e dans Le Figaro<\/i> ce dimanche 1er octobre 2023, G\u00e9rard Depardieu clame haut et fort son innocence<\/b>, et pointe du doigt le tribunal m\u00e9diatique qui le vise : \u00ab\u00a0Au tribunal m\u00e9diatique, je n’ai que ma parole \u00e0 opposer\u00a0\u00bb<\/i>. Le monstre sacr\u00e9 du cin\u00e9ma fran\u00e7ais, mis en examen depuis 2020, est accus\u00e9 depuis quelques mois par treize femmes de les avoir sexuellement abus\u00e9es, dans une enqu\u00eate au vitriol publi\u00e9e par Mediapart<\/i>. Des all\u00e9gations que G\u00e9rard Depardieu a fermement contest\u00e9es<\/b> : \u00ab\u00a0Jamais au grand jamais, je n’ai abus\u00e9 d’une femme ; faire du mal \u00e0 une femme, ce serait comme donner des coups de pied dans le ventre de ma propre m\u00e8re.\u00a0\u00bb <\/i><\/p>\n
L’acteur de 74 ans, qui s’est dit \u00ab\u00a0atteint et \u00e9teint\u00a0\u00bb<\/i><\/b> par les accusations le visant, a pris pour cible l’une de ses accusatrices, qu’il accuse de vengeance : \u00ab\u00a0Une femme est venue chez moi une premi\u00e8re fois, le pas l\u00e9ger, montant de son plein gr\u00e9 dans ma chambre. Elle dit aujourd’hui y avoir \u00e9t\u00e9 viol\u00e9e. Elle y est revenue une seconde fois. Il n’y a jamais eu entre nous ni contrainte, ni violence, ni protestation. Elle voulait chanter avec moi les chansons de Barbara au Cirque d’Hiver. Je lui ai dit non. Elle a d\u00e9pos\u00e9 plainte\u00a0\u00bb<\/i>. Et d’arguer, avec fermet\u00e9 : \u00ab\u00a0Je ne suis ni un violeur, ni un pr\u00e9dateur.\u00a0\u00bb<\/b><\/i><\/p>\n