Elle a enchant\u00e9 les Fran\u00e7ais durant de nombreuses ann\u00e9es avec sa voix puissante et ses chansons r\u00e9alistes, devenant bien malgr\u00e9 elle la rivale de Mireille Mathieu<\/b>\u00a0! Mais \u00e0 80\u00a0printemps, que Georgette Lemaire<\/b> a c\u00e9l\u00e9br\u00e9s le 15\u00a0f\u00e9vrier dernier, l\u2019interpr\u00e8te de Vous \u00e9tiez belle, Madame<\/i> n\u2019est plus d\u00e9sormais qu\u2019une femme abandonn\u00e9e qui finit ses jours tristement apr\u00e8s avoir subi d\u2019\u00e9pouvantables \u00e9preuves<\/b>\u00a0!<\/p>\nLoi des s\u00e9ries<\/b><\/h2>\n
Une succession de mauvais coups du sort<\/b> commenc\u00e9e il y a bien longtemps, mais qui s\u2019est acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e il y a dix ans, alors qu\u2019elle demeurait encore dans son petit appartement de Cr\u00e9teil, dans le Val-de-Marne, et qu\u2019elle subissait une \u00e9ni\u00e8me menace d\u2019expulsion<\/b>. Nous l\u2019avions rencontr\u00e9e en avril\u00a02014, juste apr\u00e8s la fin de la tr\u00eave hivernale, elle redoutait alors de ne plus avoir de toit\u00a0: \u00ab\u00a0Comment voulez-vous que je paie un loyer de 500\u00a0euros avec une retraite de 800\u00a0?<\/i>, nous avait-elle confi\u00e9. Venant d\u2019un milieu tr\u00e8s modeste, je sais ce que c\u2019est d\u2019en baver, croyez-moi\u00a0! Mais l\u00e0, c\u2019est de l\u2019acharnement\u00a0!<\/b>\u00ab\u00a0<\/i>\u00a0Cette artiste au charme certain et \u00e0 l\u2019inimitable gouaille qui, un jour b\u00e9ni de 1965, avait conquis le public dans Le Jeu de la chance\u00a0<\/i>pr\u00e9sent\u00e9 par Roger\u00a0Lanzac, avait donc troqu\u00e9 les lumi\u00e8res de la gloire pour sombrer dans une indicible mis\u00e8re<\/b>\u00a0?<\/p>\n
Elle esp\u00e9rait beaucoup de notre article dans lequel nous vous annoncions la sortie de son nouvel album, Paris Jazz<\/i>, imagin\u00e9 avec son troisi\u00e8me fils Antoine, qui \u00e9tait \u00e9galement son producteur. H\u00e9las, les ennuis n\u2019\u00e9taient pas termin\u00e9s<\/b>\u2026 Tandis qu\u2019elle priait pour qu\u2019on lui laisse le temps de \u00ab\u00a0se retourner\u00a0\u00bb, afin qu\u2019elle ne finisse pas dans la rue telle une SDF<\/b>, elle avait pu \u00eatre accueillie dans La Maison nationale des artistes, \u00e0 Nogent-sur-Marne, non loin de son ancien domicile.<\/p>\nTrouble mental<\/b><\/h2>\n
Ce lieu d\u2019exception nich\u00e9 au c\u0153ur d\u2019un parc immense, Ehpad unique en son genre qui, comme son nom l\u2019indique, n\u2019accueille que des artistes devenus d\u00e9pendants \u2013 et, par chance pour Georgette, sans crit\u00e8res de revenus \u2013 a pu, quelque temps, all\u00e9ger ses peines et lui accorder un r\u00e9pit\u00a0! Mais en octobre\u00a02022, l\u2019auteure d\u2019\u00c0 m\u2019en d\u00e9chirer le c\u0153ur<\/i> (\u00e9d. du Toucan), a v\u00e9cu une nouvelle \u00e9preuve<\/b>, le pire qui puisse arriver \u00e0 une\u00a0m\u00e8re, la perte de son fils a\u00een\u00e9 Yvan<\/b>\u00a0! Un enfant dont elle avait confi\u00e9 en 2009 dans le magazine\u00a0Platine<\/i>\u00a0: \u00ab\u00a0Yvan n\u2019a eu que des drames dans sa vie, un peu comme moi\u00a0!\u00a0\u00bb<\/i>\u00a0Une trag\u00e9die<\/b> que cette grand-m\u00e8re de quatre petits-enfants aurait d\u00fb surmonter seule, elle qui se plaignait souvent de ne pas avoir eu la possibilit\u00e9 de les c\u00f4toyer plus souvent.<\/p>\n
La Parisienne n\u00e9e \u00e0 Belleville ne semble pas pr\u00e8s de voir s\u2019adoucir cette existence pav\u00e9e d\u2019\u00e9cueils tranchants<\/b>. Selon nos informations exclusives<\/b>, la malheureuse octog\u00e9naire, toujours pensionnaire \u00e0 La Maison Nationale des artistes, souffrirait de syllogomanie<\/b>, un trouble mental<\/b> qui l\u2019emp\u00eache de jeter ou de se s\u00e9parer de ses biens, laissant les objets s\u2019accumuler et encombrer l\u2019espace autour d\u2019elle. Cette affection et le poids de l\u2019\u00e2ge qui avance aggraveraient fortement son \u00e9tat psychologique<\/b>\u2026 Une triste nouvelle<\/b> pour tous ceux qui l\u2019ont aim\u00e9e, qui l\u2019aiment encore et ne l\u2019ont pas oubli\u00e9e\u2026<\/p>\nUne c\u00e9l\u00e8bre voisine centenaire\u00a0!<\/b><\/h2>\n
Dans cet \u00e9tablissement luxueux, pourtant enti\u00e8rement financ\u00e9 par des aides publiques, o\u00f9 des artistes \u00e0 la retraite peuvent \u00e9ventuellement poursuivre leurs activit\u00e9s, r\u00e9side une autre c\u00e9l\u00e8bre grande dame qui a illumin\u00e9 le cin\u00e9ma fran\u00e7ais, Micheline Presle<\/b>\u00a0! La com\u00e9dienne qui a f\u00eat\u00e9 ses 101\u00a0ans le 22\u00a0ao\u00fbt dernier se porte d\u2019ailleurs comme un charme, si l\u2019on en croit les photos publi\u00e9es sur les r\u00e9seaux sociaux par l\u2019agent et producteur Dominique Besnehard<\/b>, qui lui a rendu visite il y a quelques jours\u2026 On peut y voir la maman de Tonie Marshall, d\u00e9c\u00e9d\u00e9e en 2020, alit\u00e9e mais souriante et toute pomponn\u00e9e\u00a0!<\/p>\n
Clara MARGAUX<\/i><\/p>\n