Accus\u00e9 d’avoir abandonn\u00e9 volontairement son troupeau, Laurent Levacher doit d\u00e9sormais faire face \u00e0 la justice. Quelle peine encourt le candidat de L’amour est dans le pr\u00e9 ?<\/p>\n<\/h2>\n
En mars 2023, Laurent<\/strong> perdait la garde de ses b\u00eates apr\u00e8s un rapport accablant des services v\u00e9t\u00e9rinaires<\/strong> de la Direction d\u00e9partementale de la protection des populations (DDPP) . "Les conditions de vie et de d\u00e9tention des bovins pr\u00e9sents sur l’exploitation [\u00e9taient] incompatibles avec les besoins physiologiques de leur esp\u00e8ce : d\u00e9faut d’abreuvement et manque caract\u00e9ris\u00e9 d’alimentation de qualit\u00e9", <\/i>rapportaient nos confr\u00e8res du Courrier cauchois<\/i><\/strong>. Au cours de l’op\u00e9ration d’ampleur, les services de l’\u00c9tat avaient notamment relev\u00e9 la pr\u00e9sence <\/strong>"de nombreux cadavres de bovins"<\/i><\/strong> \u00e0 la ferme <\/strong>d’Osa\u00e2ne, \u00e0 Vatteville-la-Rue, tenue par l’ancien candidat de L’amour est dans le pr\u00e9. Priv\u00e9 de son cheptel, ce dernier avait plaid\u00e9 sa cause sur le plateau de Touche pas \u00e0 mon poste, expliquant \u00eatre expos\u00e9 \u00e0 d’importantes difficult\u00e9s financi\u00e8res.<\/p>\n Ce vendredi 8 septembre, Laurent Levacher<\/strong> devait r\u00e9pondre de l’abandon volontaire de ses animaux devant la 4e chambre correctionnelle du tribunal de Rouen<\/strong>. "Toute mon \u00e9nergie, je l’ai mise dans mes animaux. J’avoue, j’ai laiss\u00e9 tomber l’administratif \u00e0 un moment pour m’occuper de mes b\u00eates. Mais <\/i>ce cheptel, c’est ma vie<\/i><\/strong>", <\/i>se serait d\u00e9fendu celui \u00e0 qui l’on interdit aujourd’hui d’exercer la profession d’\u00e9leveur, selon Le Parisien<\/i>. Une plaidoirie qui n’a gu\u00e8re convaincu le juge. "<\/i>M. Levacher reconna\u00eet \u00e0 demi-mot quelques erreurs<\/i><\/strong>, mais ne se remet pas en question dans la gestion de son \u00e9levage, nie ou minimise les graves manquements constat\u00e9s, qui si on le croit ne sont pas de son propre fait", <\/i>a d\u00e9clar\u00e9 l’avocate de la fondation Brigitte Bardot, qui s’est port\u00e9e partie civile dans cette affaire. Une peine de huit mois de prison avec sursis<\/strong>, ainsi qu’une interdiction totale d’exercer toute activit\u00e9 d’\u00e9levage<\/strong> et la confiscation d\u00e9finitive de ses b\u00eates <\/strong>a \u00e9t\u00e9 r\u00e9clam\u00e9e contre lui. L’ex-\u00e9leveur au RSA sera fix\u00e9 sur son sort le 13 septembre.<\/p>\n