{"id":409770,"date":"2023-09-10T03:34:05","date_gmt":"2023-09-10T03:34:05","guid":{"rendered":"https:\/\/clbritmondiale.com\/?p=409770"},"modified":"2023-09-10T03:34:05","modified_gmt":"2023-09-10T03:34:05","slug":"le-polar-laroy-est-le-grand-vainqueur-du-festival-de-deauville","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/clbritmondiale.com\/tv\/le-polar-laroy-est-le-grand-vainqueur-du-festival-de-deauville\/","title":{"rendered":"Le polar \u00ab\u00a0LaRoy\u00a0\u00bb est le grand vainqueur du Festival de Deauville"},"content":{"rendered":"
C’est un triomphe ! LaRoy<\/em> <\/em>de Shane Atkinson a remporté le Grand Prix du Festival de Deauville 2023<\/em> ainsi que ceux de la Critique et du Public. Ce plébiscite couronne l’un de nos favoris : l’histoire angoissante d’un mari trompé qui croit toucher le gros lot en s’improvisant tueur à gages. Steve Zahn, Jared Harris, Dylan Baker et John Magaro sont irrésistibles dans cette comédie à suspense que les frères Coen ne renieraient probablement pas et dont la sortie française est annoncée pour avril 2024.<\/p>\n Le jury présidé par Guillaume Canet a également récompensé le sensible Fremont<\/em> de Babak Jalali sur une réfugiée afghane qui cherche l’amour et rédige des prédictions pour « fortune cookies ». Cette délicieuse comédie a partagé le Prix du jury avec The Sweet East<\/em> <\/em>de Sean Price Williams, également célébré par le Jury Révélations présidé par Mélanie Thierry. Une jeune fugueuse, « Alice au pays des merveilles » moderne, y découvre une Amérique étonnante après avoir déserté un voyage scolaire.<\/p>\n Si la manifestation a souffert de la grève des acteurs qui a limité la présence des stars américaines, la promesse du délégué général Bruno Barde a été tenue. Beaux films et bons moments n’ont pas manqué pour cette 49e édition. On déplore notamment l’absence au palmarès de Past Lives (Nos vies d’avant)<\/em> de Celine Song, délicate réflexion sur les amours manquées entre une jeune Sud-coréenne immigrée aux Etats-Unis et son ami d’enfance resté au pays.<\/p>\n Côté stars, la présence Cécilia Clarke venue présenter The Pod Generation<\/em> et recevoir un Prix du Nouvel Hollywood et celle de Caleb Landry Jones, brillante tête d’affiche du DogMan <\/em>de Luc Besson ont laissé une traînée de paillettes sur les Planches. Les cinéastes Jerry Schatzberg et Todd Haynes<\/em> ont, eux aussi, fait vibrer des festivaliers également passionnés par la découverte de certains films cannois comme Le Règne animal <\/em>de Thomas Caillet ou La Zone d’intérêt<\/em> de Jonathan Glazer, grands moments du Festival de Cannes en mai dernier.<\/p>\n Cette année encore, le Festival de Deauville a su se réinventer malgré l’adversité. Son palmarès permet de constater que le cinéma indépendant américain est toujours aussi divers que varié, à l’image d’un pays foisonnant et profondément cinégénique.<\/p>\nUne édition diverse et variée<\/h2>\n