Racisme dans "Un dîner presque parfait" : le CSA rappelle W9 à l'ordre
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Les stéréotypes racistes vis-à-vis des personnes d’origines asiatiques véhiculés par des candidats d' »Un dîner presque parfait » avaient provoqués l’indignation en juillet dernier.

Une séquence désolante. Le 23 juillet dernier, une « spéciale Bretagne » dans Un dîner presque parfait sur W9 proposait une scène dont les téléspectateurs se seraient bien passés. Invités par leur hôte à se coiffer d’un chapeau conique dans le cadre d’une activité, les convives ont adopté un comportement qui n’a pas fait honneur à nos amis d’origine asiatique. Les candidats se sont en effet bridés les yeux avec l’aide de leurs doigts et ont imité l’accent des personnes asiatiques de manière très caricaturale, sans que personne (même pas la voix off) ne remette en cause leur humour de mauvais goût.

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Choqués, les internautes ont relayé la vidéo qu’ils jugeaient raciste et ont signalé son contenu au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. W9 avait alors fait son mea culpa via un tweet publié deux jours plus tard : « La chaîne tient à présenter ses excuses à toutes les personnes qui ont pu être gênées ou choquées. (…) W9 prend les mesures nécessaires pour que cette séquence ne soit plus jamais diffusée« .

Ce mardi 29 octobre, le CSA a enfin publié son verdict et annonce un simple rappel à l’ordre dans un communiqué : « Le Conseil « contribue aux actions en faveur de la cohésion sociale et à la lutte contre les discriminations (…) ». Par ailleurs, selon l’article 2-3-3 de la convention de W9, relatif à la vie publique « la société veille dans son programme : à ne pas encourager des comportements discriminatoires » et « à promouvoir les valeurs d’intégration et de solidarité qui sont celles de la République ». Après examen de la séquence, le Conseil a appelé la chaîne à plus de vigilance concernant la présence dans ses programmes de caricatures susceptibles de véhiculer des stéréotypes dévalorisants, a fortiori lorsqu’il s’agit, comme en l’espèce, d’un programme préenregistré« .

Nicolas Perron

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