- Un scientifique soldat joué par John David Washington a pour mission de tuer une fillette androïde soupçonnée de vouloir anéantir l’humanité.
- « The Creator » retrace leur fuite au cœur de scènes d’action spectaculaires.
- Le film est signé Gareth Edwards, le réalisateur de « Rogue One », qui offre une belle réflexion sur l’Intelligence artificielle et les peurs qu’elle engendre.
Pour Gareth Edwards, la science-fiction est plus qu’un dada, c’est une véritable passion. Le réalisateur de Rogue One : A Star Wars Story, Godzilla ou Monsters persiste et signe dans son genre de prédilection : The Creator est une fresque futuriste visuellement sublime. « Je suis tombé dans l’univers de Star Wars et de la série La Quatrième dimension (The Twilight Zone en VO) quand j’étais enfant, confie-t-il à 20 Minutes. The Creator est influencé par les deux. » La place de l’Intelligence artificielle dans nos vies est le thème central du récit.
John David Washington joue un scientifique veuf et inconsolable qui évolue dans un univers où les humains et des robots, mus par une Intelligence artificielle, se livrent à une lutte de pouvoir sans merci. Mais c’est un homme et en en tant que tel, comment pourrait-il se résoudre à abattre une enfant androïde, même soupçonnée de vouloir causer la fin de l’humanité ? « Cela apporte une dimension sensible au personnage que je ne voulais pas dépeindre comme un héros dépourvu d’âme », précise Gareth Edwards.
De cinéma sous influence(s)
Les influences sont nombreuses dans The Creator, tant cinématographiques (Blade Runner) que littéraires (Philip K. Dick, Isaac Asimov). Gareth Edwards a fait ses débuts dans les effets spéciaux visuels et a tiré le meilleur parti de cette formation pour donner un cadre sublime à ces aventures. « Nous nous sommes toujours appuyés sur des décors préexistants – montagne, colline, immeuble – pour donner de la substance à nos effets. J’ai voulu éviter les fonds verts au maximum. »
La beauté du film est aussi sidérante que l’apparence des robots dérange avec leur trou dans la tête, au niveau des oreilles, laissant apparaître une technologie complexe. « Ce concept a été l’objet d’un long travail très précis, déclare Gareth Edwards. Il fallait que les robots aient l’air humain sans l’être tout à fait pour que l’histoire fonctionne du point de vue émotionnel. » La relation entre le héros et la gamine qu’on l’a chargé de tuer pour sauver l’humanité est au centre d’un récit ponctué par des scènes d’action spectaculaires.
Humains contre machines
« La peur de voir les machines prendre le pas sur les humains est un thème classique de la science-fiction, mais je voulais aussi montrer le point de vue de robots intelligents qui n’acceptent plus d’être réduits en esclavage », insiste Gareth Edwards. Le réalisateur de Rogue One offre par ce nouveau film une belle réflexion sur l’Intelligence artificielle et les peurs qu’elle engendre.
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