Léa Drucker veut faire du cinéma une fête pour les enfants
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  • Léa Drucker est la marraine de la 15e édition de « Mon premier Festival » destiné aux enfants entre 2 et 12 ans.
  • Elle en profite pour se souvenir de ses émotions enfantines dans les salles obscures.
  • Ce sont ses sorties cinéphiles avec son père qui lui ont donné le goût du métier de comédienne.

La 15e édition de Mon premier festival s’est offert une marraine de choix. 
Léa Drucker, césarisée cette année pour Jusqu’à la garde de Xavier Legrand, a trouvé du temps entre ses apparitions sur la scène du Théâtre de la Porte Saint-Martin pour La Dame de chez Maxim et la série de Canal+ La guerre des mondes pour faire partager son amour du 7e Art au jeune public.

« Quand j’étais petite, j’allais au cinéma avec mon père, évoque-t-elle pour 20 Minutes. Je suis née dans les années 1970 ce qui veut dire qu’il n’y avait pas encore de magnétoscopes et encore moins de DVD : quand on voyait un film, on s’en nourrissait pendant des mois. » C’est la vision de la comédie musicale Le Magicien d’Oz de Victor Fleming (1939) qui a donné à Léa Drucker l’envie de devenir comédienne.

Une autre réalité

« Enfant, j’imaginais que ce qui se passait sur l’écran arrivait vraiment, se souvient-elle. Je savais bien qu’il existait des équipes de tournage mais je pensais qu’elles filmaient une autre réalité que la mienne. » C’est pour faire partager cet émerveillement aux plus jeunes que la comédienne a accepté de se pencher sur cette manifestation dans laquelle douze salles parisiennes proposent des billets à 4 €. « Rien ne vaut la salle de cinéma pour découvrir un film, insiste-t-elle. Vivre des émotions sur grand écran est irremplaçable. »

De la Petite Taupe à Cendrillon

Parmi les œuvres qu’elle recommande, notons La Petite Taupe, délicieux programme animé tchèque sans dialogues et donc idéal pour les plus jeunes spectateurs. « J’ai découvert ces dessins animés avec ma fille de 5 ans et ce sont de petites merveilles bourrées d’humour et de poésie » confie Léa Drucker. Elle a aussi choisi La Belle et la Bête(1946) de Jean Cocteau et
Cendrillon (1950) des studios Disney. « J’ai eu du mal à distinguer trois favoris tant la programmation est de qualité », avoue-t-elle.

Partager son enthousiasme

Pour autant, Léa Drucker estime ne pas avoir de leçons à donner aux jeunes spectateurs. « Il faut faire du cinéma un moment festif si on veut le faire aimer aux enfants, prévient-elle, partager son enthousiasme avec eux, les sentir vibrer devant les films. » Jusqu’au 29 octobre, Mon premier festival propose également cinéconcerts et ateliers ainsi qu’une thématique « du livre au film » sur les adaptations cinématographiques. De quoi donner envie de retrouver son âme d’enfant.

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