- A l’occasion du centenaire des Studios de la Victorine, la ville de Nice lance le festival Cinéroman ce mercredi soir.
- Un jury présidé par Frédéric Beigbeder décernera « le prix du meilleur film de l’année adapté d’un roman ».
- La manifestation réunira notamment Yvan Attal, Charlotte Gainsbourg, Roman Polanski et Jean Dujardin.
De La Planète des singes aux Liaisons dangereuses, en passant les séries de films autour du Seigneur des anneaux et de l’univers Harry Potter, combien de
films ont été inspirés par des livres ? « Cela concerne à peu près 45 % de
la production cinématographique. Et jusqu’ici, aucun
festival ne célébrait ce lien », pointe Daniel Benoin
Ce sera désormais le cas, dès ce mercredi soir à Nice, avec Cinéroman, à l’initiative du comédien et metteur en scène, ancien patron du Théâtre national de Nice (TNN) et directeur de la salle Anthéa à Antibes. L’événement devrait réunir un parterre de stars, dont Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg pour Mon chien stupide ou encore Roman Polanski et Jean Dujardin qui présenteront J’accuse.
Vingt films, 36 projections, des rencontres et des débats
Prévue sur quatre jours, jusqu’à samedi, cette nouvelle manifestation ouverte au public proposera 36 projections avec un total de 20 films, dont huit qui seront en compétition. Un jury présidé par l’écrivain et réalisateur Frédéric Beigbeder, et qui réunira Danièle Thompson, François Samuelson, François Berléand, Helena Noguerra et Virginie Ledoyen, devra décerner « le prix du meilleur film de l’année adapté d’un roman ».
Quatre autres longs-métrages seront également présentés au cinéma Pathé Gare du sud en avant-première aux côtés de huit films « cultes », toujours inspirés de livres. Des débats, des lectures, des rencontres et des master class seront également organisés à la Cinémathèque de Nice et à L’Artistique (rue Dubouchage).
Avec un salon professionnel dès l’édition prochaine
« L’idée nous est venue entre un Festival de Cannes et un festival du livre de Nice, qui se suivent au printemps, explique Daniel Benoin, qui organise l’événement avec sa femme Nathalie Bérard-Benoin, mais aussi Carole Chrétiennot et le réalisateur Christophe Barratier. Il fallait un endroit pour faire se rencontrer auteurs, éditeurs et producteurs. »
D’ailleurs, dès l’édition 2020, le festival sera accolé à un salon professionnel, annonce-t-il tablant sur une montée en puissance régulière pour cet événement culturel dont le premier budget, fait de subventions de collectivités et de partenariats, avoisine les 160.000 euros.
En attendant l’arrivée de ce « marché », réservé aux acteurs de l’économie culturelle, le patron de l’événement compte bien faire rêver dès cette première édition, lancée à l’occasion du centenaire des studios de la Victorine, avec un festival qu’il espère glamour. « Comme au Festival de Cannes, il y aura un défilé de voitures et des tapis rouges », s’amuse Daniel Benoin. La différence, c’est que pour l’événement niçois, le public pourra assister aux séances en payant sa place.
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