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  • Le personnage de Milady est au centre de ce deuxième film.
  • Eva Green lui apporte charme vénéneux et profondeur.
  • Elle a souhaité que le spectateur puisse s’identifier à cette héroïne vénéneuse.

Personne n’aurait pu être une Milady de Winter plus envoûtante qu’Eva Green ! L’actrice est incandescente dans Les Trois Mousquetaires, Milady, deuxième volet du diptyque inspiré par Alexandre Dumas dans lequel elle retrouve Vincent Cassel, Pio Marmaï et François Civil. « Choisir Eva Green pour jouer cette héroïne était une évidence pour moi, confie le réalisateur Martin Bourboulon à 20 Minutes. Elle dégage quelque chose d’attirant, de mystérieux et d’inaccessible qui la rendait idéale pour le rôle. »

Après la Vesper Lynd de James Bond et la Miss Peregrine de Tim Burton, la comédienne trouve un nouveau personnage de femme forte et sensuelle, prête à tout pour survivre dans un monde d’hommes. « J’ai voulu éviter de tomber dans le cliché de la  »femme fatale » qui arrive et qui séduit d’un claquement de doigts, déclare la comédienne à 20 Minutes. Mon personnage a une colonne vertébrale. Un événement tragique l’a changée à jamais. Ses blessures l’ont construite et elle considère sa féminité comme une arme. »

La belle plante vénéneuse est aussi à l’aise les armes à la main que dans la séduction. « Tout était dans l’écriture, reconnaît-elle. Mais la création des costumes en collaboration avec Thierry Delettre a aussi eu son importance. Nous avons voulu moderniser Milady, lui donner un côté rock’n’roll qui devait aussi être pratique pour les séquences de combats. » De quoi faire tourner les têtes de tous les personnages qui la croisent et qui n’hésitent pas à se mettre en danger pour elle.

Une héroïne moderne

« J’espère qu’on s’identifie au personnage, insiste Eva Green. Elle est une féministe d’avant-garde qui se fiche des conventions. Elle est résolument modern.e » Une séquence très émouvante où elle donne la réplique à Lyna Khoudri, touchante dans le rôle de la pure Constance, révèle des facettes inattendues de Milady. « On ne sait jamais quand elle est sincère ou non, souligne Eva Green. Son ambiguïté est quelque chose de passionnant à jouer. Elle est constamment dans l’ambivalence. » A l’image des héros du film, le spectateur se laisse charmer tant par le personnage que par la performance de la comédienne.

Et de trois ?

« Si c’est avec la même équipe, je redeviendrai volontiers Milady », déclare Eva Green. Comme Martin Bourboulon n’écarte pas idée d’un troisième volet si ce deuxième opus tient ses promesses au box-office, on adorerait la revoir dans ce rôle qui lui va comme un gant de cuir moulant.

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