- « L’Arche de Noé » permet à des jeunes chassés par leurs proches de trouver un gîte jusqu’à leur majorité.
- Le créateur de la série « Vingt-cinq » s’est documenté à fond pour écrire et réaliser ce premier long-métrage plein de tendresse.
- Quatorze personnages trouvent leur place dans ce récit tantôt drôle ou poignant.
L’Arche de Noé, que décrit Bryan Marciano, créateur de la série Vingt-cinq, c’est une association qui recueille des jeunes LGBT+ mineurs chassés de chez eux. Valérie Lemercier en directrice empathique mais ferme, y donne la réplique à Finnegan Oldfield et à une ribambelle d’actrices et d’acteurs prometteurs.
« J’ai fait un travail journalistique pendant un an en parcourant la France entière pour recueillir des témoignages. Puis, je me suis servi de mon ressenti afin d’écrire le scénario, détaille Bryan Marciano pour 20 Minutes. Ce qui m’a frappé est que je n’ai jamais vu de larmes même quand les situations que vivaient ces jeunes étaient douloureuses. » Quatorze personnages issus de milieux différents gagnent le cœur du spectateur. Toutes et tous ont leur personnalité et pour point commun d’avoir été rejetés par leurs proches.
Une vie et une photocopieuse
« Dans ce type d’associations, la même personne peut, dans la même journée, changer la cartouche d’une photocopieuse et sauver une vie. J’avais envie de raconter une histoire dure, mais pas triste. Je préfère la pudeur aux épanchements larmoyants. » C’est ce qui ressort d’un récit dont chaque péripétie – de la plus tragique à la plus amusante – sonne juste. Toutes ces solitudes fusionnent pour créer une famille recomposée, certes dysfonctionnelle, mais qui apporte un peu de chaleur dans des existences brisées.
Il y a une grande tendresse dans L’Arche de Noé, premier long-métrage qui sait faire rire tout autant que réfléchir. On ne regrette pas de s’être laissé embarquer à bord avec eux.
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