Marie Zannou : dans son appartement à Paris

Son sourire comme sa chevelure sont l’un des phares de son allure seventies. Franco-béninoise, Marie Zannou cultive un style en accord avec sa personnalité : funky et solaire. Le tout avec une espièglerie de jeune fille et un soupçon de coquetterie.

Une fille, un style : chez Marie Zannou à Paris

© Adeline Mai

Une fille

Marie Zannou à 25 ans, est née à Paris, d’un père béninois et d’une mère alsacienne, mais a passé toute son enfance entre Cannes et Grasse. Sans aucun doute un métissage à l’origine de son joyeux appétit de vivre. Les sirènes qui l’ont toujours tentée ? Celles de la mode. Après une école dédiée, elle s'essaye au mannequinat. Direction Paris, une nouvelle fois. "Cela n'a pas marché tout de suite : les agences n'étaient pas aussi ouvertes qu'aujourd'hui." Ce n’est que trois ans plus tard que cette pétillante jeune fille commence à travailler régulièrement, avec l'arrivée des réseaux sociaux. "Snapchat et Instagram ont permis de mettre en avant ma personnalité, mon style, qui ne se voyaient pas forcément dans mon book. Disons que ça a étoffé mon carnet d'adresse." Son truc en plus ? Elle joue aussi les DA, s’essayant avec succès de l’autre côté de la camera.

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Un style

Coloré, féminin, joyeux. À mi-chemin entre le funk et la soul. Pas rebelle, juste ludique, elle aime les color block joyeux, les pièces éclectiques mais cohérentes, les prints assumés et les tailles affûtées. Multi-personnage, tantôt diva, tantôt midinette, on ne la verra jamais négligée : "même pour aller à la boulangerie". Ça vous rappelle quelqu’un ?

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Fétiche

Sa pile de jean, ses tailleurs pop et ses cols roulés, qu’elle collectionne dans toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Et puis ses chaussures à talons : vous ne la verrez jamais en baskets.

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Créateurs

Azzedine Alaïa, Mugler et Alexander McQueen pour leurs visions de la femme. Et un appétit du vintage jamais rassasié :"je chine la plupart de mes vêtements". Des pièces qu’elle refitte ensuite elle-même, couturière à ces heures perdues. Vous avez dit multi talents ?

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Bijoux

Jamais sans ses créoles. "C’est la base, le ciment de mon look". Pas de grands noms dans ses tiroirs, mais les designs de créatrices comme Anissa Kermiche, Pascale Monvoisin, Stellar Paris ou Alighieri. Sa règle d’or : rien de trop brillant, rien de trop clinquant.

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Sac

Pour tous les jours, un sac 24h, pas trop grand : "sinon je deviens vite une Mary Poppins." Ce jour-là, un modèle Mango en cuir avec, à l’intérieur, un agenda Astier de Villatte, un iPhone, un bouquin, ses clés, son portefeuille et même un flacon de parfum Paco Rabanne, par pure coquetterie.

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Folie

Des outfits sur-mesure que lui signe Maxime Blotin, un ami couturier : "épaulettes et taille étriquée, très fatale, très Mugler."

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Cheveux

"Mes cheveux génèrent pas mal de réactions." Le sel de son style, qu’elle assume seulement depuis l’adolescence : "avant j’utilisais toutes sortes de produit et d’astuces pour les lisser. Puis un jour, j’ai réalisé que c’était quand même plus chic de s’assumer." Côté entretien, le volume nécessite une discipline de fer : "du beurre de karité pur une fois par semaine et des produits Alikay Naturals très généreux pour les nourrir en profondeur."

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Beauté

Elle travaille essentiellement les yeux : jamais sans son trait de liner et parfois des faux cils très légers pour allonger le regard. Le reste jamais, sauf pour les grandes occasions. Son credo ? Pour une peau en bonne santé, pas besoin de la surcharger.

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Icônes

Audrey Hepburn pour sa force d'être, sa profondeur d'esprit, sa grâce et sa personnalité. "Elle ne me ressemble en rien mais je l'admire beaucoup."

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Photographe : Adeline Mai
Stylisme : Morgane Bedel assistée de Carla Kujawa
Make-up : Sergio Villafane pour Mac Cosmetics
Hair : Leonor Greyl

Production : Mathias Holst

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