- Samedi et dimanche, c’est le Salon du vintage, au Parc Expo de Montpellier.
- A cette occasion, on a demandé aux lectrices et aux lecteurs de 20 Minutes quelles étaient les trouvailles les plus géniales dans des friperies.
- Ces fous de mode nous parlent des manteaux, des jeans ou des tee-shirts ultra-stylés qu’ils ont dénichés en chinant dans des boutiques de seconde main.
Dans les dressings d’Olivia, d’Ornella, de Lyne, de Lisa, d’Akkim et de Bastien, il y a des pépites. Des fringues fétiches, que ces lectrices et lecteurs de 20 Minutes ont dénichées pour pas très cher dans des friperies. À l’occasion du Salon du vintage, qui a lieu samedi et dimanche, au Parc Expo de Montpellier (Hérault), et qui fera, comme chaque année, la part belle aux friperies, ces fous de mode nous décrivent ces vêtements qu’ils aiment tant.
Olivia est une experte du shopping de seconde main. « Je passe ma vie sur Vinted, et dans les friperies », confie cette Suissesse, qui déniche des perles « au moins une fois par mois ». Notamment des « jeans Levi’s 501 à 15 CHF (francs suisses, soit 15,50 euros) ou un tee-shirt en coton avec un imprimé sympa pour 4 CHF (4,10 euros) ». Mais sa plus belle trouvaille reste ce « magnifique manteau Max Mara », qu’elle a découvert il y a deux semaines dans une friperie, « posé négligemment sur un fauteuil », sourit-elle. « En pure laine, marron », détaille Olivia. « Un peu trop grand, mais parfait pour le porter un peu « oversize ». Elle l’a payé 29 CHF (30 euros). « L’affaire de l’année, assure-t-elle, quand on sait que ce genre de manteau, même en seconde main, coûte à peu près 200 euros ! »
« On a l’impression d’avoir le dressing du « Diable s’habille en Prada » ! »
Ornella, elle, ne peut plus se passer de sa veste Burton, avec un motif léopard. Elle en est tombée raide dingue dans une friperie, à Paris, il y a quelques années. « Je l’ai payée 5 euros ! », s’étonne-t-elle encore. « Elle est d’une super qualité, elle ne bouge pas, et puis, le léopard, c’est indémodable. C’est super d’avoir un vêtement un peu haut de gamme dans son armoire. On a un peu l’impression d’avoir un peu le dressing du film Le Diable s’habille en Prada ! » Lyne, elle, se souvient avoir déniché, dans une friperie, un manteau Kanuk pour à peu près 4,5 euros. Ou des foulards en soie, pour quelques centimes. Akkim, lui, a trouvé un « magnifique blouson », dans un dépôt-vente, à Montpellier, qu’il adore. Quant à Lisa, elle ne lâche plus son « magnifique tailleur vichy des années 2000 », qu’elle a acheté pour pas très cher, dans une boutique de seconde main.
Bastien, passionné de mode, passe des heures à chiner dans les friperies. Notamment au magasin Vibes Vintage Shop, aux puces de Saint-Ouen, près de Paris. Il y a notamment, là-bas, « des jeans Levi’s 501 des années 1990 en parfait état ou des tee-shirts incroyables, avec toutes les références de notre enfance », se réjouit ce fou de fringues, qui adore acheter « vintage, mais ultra-stylé ». La dernière fois qu’il a fait un saut dans cette boutique, il est reparti avec trois pépites, pour pas cher : une veste Carhartt, un jean Levi’s 501 (encore lui !) et un tee-shirt Bob Marley « magnifique », s’enthousiasme-t-il.
Les clients des friperies cherchent, aussi, « à se différencier »
Si ces fashionistas aiment tant ces fringues, c’est parce qu’elles ne les ont pas ruinées, à la caisse, évidemment. Parce que la seconde main, c’est écologique, aussi. Mais, surtout, parce que les clients des friperies cherchent « à se différencier », confie à 20 Minutes Audrey Quenin, la fondatrice du Salon du vintage de Montpellier. Ils cherchent à se démarquer en s’habillant avec des vêtements qui étaient en vogue dans les années 1970, 1980 ou 1990, qui connaissent un véritable « retour en force ». Il est plutôt rare, en effet, quand on s’habille avec un blazer à épaulettes, un pull Poivre Blanc ou un bomber Schott de rencontrer un collègue de boulot ou un camarade de classe fagotés de la même façon.
Et il y a, parmi les vêtements les plus recherchés, quelques stars. « Au Salon du vintage, il y aura notamment des manteaux d’hiver en cuir, en laine, etc., détaille Audrey Quenin. Des manteaux que les femmes, à l’époque, cousaient pour elles-mêmes. Ou de vieux jeans Levi’s qui ont vraiment été patinés avec le temps. » L’autre fringue qui marche fort, avec le retour en force du sportswear, ce sont les vieux survêtements des années 1980 et 1990. « Notamment ceux qu’on ne voulait surtout pas que nos parents nous demandent de porter, ceux avec la grosse bande fluo, se marre Audrey Quenin. Ou les Adidas à pressions ! » Oui, vous en aviez un, je sais, et c’était l’angoisse. Nous aussi.
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