Dans un décor de clinique aseptisée, Alessandro Michele a présenté son défilé Gucci printemps-été 2020. Que faut-il retenir de ce show qui clôturait la Fashion Week milanaise ? Réponse en images.
Le mantra : Gucci Orgasmique
Alessandro Michele est connu pour ses défilés manifestes. Cette fois, le créateur se penche sur la notion de biopolitique évoquée par Michel Foucault, symbolisant une contrainte de la liberté qui fixe des seuils de normalité. En témoignent les 21 premières silhouettes du défilé présentées dans un décor de laboratoire, habillées de vêtements contraignants : uniformes à sangles, blouses blanches et camisoles de force. Alessandro Michele pose donc la question : la mode peut-elle devenir accessoire de résistance ?
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Des sneakers oui, mais dépareillées
Outre les sandales infusées de détails faussement antiques et les boots qui semblent s’emparer de la saison estivale, Gucci propose aussi des paires de sneakers normcore. La seule condition : que ces dad shoes soient audacieuses, donc de couleurs différentes à chaque pied.
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L'accessoire : la chaîne à lunettes
Chez Gucci, les accessoires se font plus discrets cette saison. C’est pour cette raison qu’Alessandro Michele a choisi d’en exposer un en particulier. On les croyait disparues dans les limbes de la mode et pourtant, le créateur ressuscite les chaînes à lunettes. Avec des mailles forçats XXL pour une offensive 100% vintage.
© Vittorio Zunino Celotto/Getty Images for Gucci
La dimension SM
Pour Gucci, la mode devient un antidote, un moyen de résistance, symbolisé par les fouets et cravaches dans les mains des mannequins, les gants en latex et la dentelle, ou encore les pantalons en cuir.
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Neutralité
Si la quintessence des 70’s fait toujours partie des fers de lance d’Alessandro Michele, on retrouve des costumes plus neutres que d’habitude, sans trop de fioritures maximalistes, se muant en un véritable terrain de self-expression laissant place à l’imagination.
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