Une nouvelle étude, publiée ce lundi 9 septembre 2019, révèle que les personnes petites développeraient plus facilement un diabète de type 2.
On dit que la taille ne compte pas… Et pourtant, celle-ci serait un indicateur de risque de diabète. C’est ce que révèle une étude, publiée ce lundi 9 septembre 2019 dans Diabetologia, une revue de l’Association européenne pour l’étude du diabète.
Menée sur 3 000 Allemands de 35 à 65 ans, elle a permit d’en venir à cette conclusion : mesurer dix centimètres de plus se traduirait en moyenne par « 41 % de risque en moins chez les hommes et 33 % chez les femmes » de développer un diabète de type 2.
La concentration de graisse dans le foie en cause
Chez les personnes « de poids normal », les dix centimètres de plus sont associés à 86 % de risque de diabète en moins pour les hommes et 67 % pour les femmes, tandis que chez les personnes en surpoids ou obèses, la diminution n’est respectivement que de 36 et 30 %.
Comment expliquer ces chiffres ? Les personnes petites auraient un niveau plus élevé de graisse dans le foie et un profil cardio-métabolique particulier. Ce dernier prend en compte plusieurs critères comme le tour de taille, les taux de triglycérides et de sucre dans le sang, ou encore la pression artérielle, considérés comme des facteurs de risque pour plusieurs problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires, les maladies hépatiques et bien évidemment le diabète.
Pas de lien de cause à effet
De précédentes études avaient déjà démontré que les personnes grandes ont une meilleure sensibilité à l’insuline, l’hormone qui aide à réguler le taux de sucre dans le sang.
Les auteurs précisent qu’il s’agit d’une étude d’observation. Elle met donc en avant un phénomène statistique, et non un lien de cause à effet. Selon eux, elle confirme seulement que la taille est un « indicateur utile du risque de diabète ». Ceux-ci prônent une surveillance accrue de ce facteur de risque sur les personnes petites.
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