- Gen V, diffusée ce vendredi sur Prime Video, est tirée de l’univers de The Boys.
- Cette fois, on découvre comment les super-héros intègrent le club des Sept.
- Le « Composé V », les « Sept », « Vought » sont des termes qui inondent la série. On vous explique tout.
Les « supes » dépravés sont de retour dans Gen V. Diffusé à partir de ce vendredi sur Prime Video, le spin-off de la série déjantée The Boys ouvre la porte de l’Université Godolkin réservée aux étudiants prometteurs qui fantasment d’intégrer le club des Sept [the Seven, en VO]. Loin de l’ambiance studieuse d’une Ivy League, à Godolkin, les jeunes ont des superpouvoirs -plus ou moins maîtrisés- et rêvent de décrocher une place dans le top 10 des meilleurs élèves pour intégrer le club fermé des meilleurs super-héros et rafler des contrats dans des grosses productions au cinéma.
Tous les coups sont permis pour se démarquer des autres élèves et Marie Moreau, jeune orpheline ambitieuse, l’apprend à ses dépens. Pour entrer dans l’univers de Gen V sans avoir à « potasser » The Boys, on vous a préparé un petit manuel pour vous y retrouver.
Le Composé V, la drogue des « supes »
Nommé « Compound V » en VO, il est au cœur de l’intrigue de The Boys. A l’origine, ce sérum mutagène a été fabriqué pendant la Seconde Guerre mondiale pour créer des super soldats allemands. Développé par le généticien nazi Frederick Vought, du nom de l’entreprise qui gère la carrière et l’image des super-héros, le Composé V a été imaginé pour améliorer le corps et l’esprit humain et créer des aptitudes hors normes. Ainsi découvre-t-on dans The Boys que la plupart des super-héros ne doivent rien au hasard. Ils ont reçu une injection du sérum dès la naissance, développant des mutations génétiques irréversibles.
Devenu la drogue des « supes », le Composé V se refile sous le manteau à des fins récréatives ou pour améliorer ses performances. A-Train (Jessie Usher) tombe dedans, flippé à l’idée de perdre son titre d’homme le plus rapide du monde, au risque de créer des accidents meurtriers ou de mourir. Dans la saison 3 de The Boys, une variante du Composé V, nommée V24, permet aux humains lambda (comme les boys) de gagner des pouvoirs de façon temporaire et d’affronter les « supes ». Petit hic, il tue les utilisateurs après trois à cinq doses. Gen V, comme son titre le laisse deviner, s’intéresse à la génération qui a été « augmentée » par le Composé V à la naissance. Comment grandit-on avec des pouvoirs qui débarquent sans prévenir ? Pas très bien…
Le célèbre club des « Sept »
C’est la première équipe de super-héros de Vought. Le groupe des Sept est mené par Le Protecteur (Antony Starr), dit Homelander dans sa version originale. Mix diabolique de Superman et Captain America, il inonde les productions cinématographiques, les publicités et les réseaux sociaux. Célèbres et adulés du grand public, les Sept se révèlent faillibles et pathétiques en coulisses. A-Train tombe dans la drogue, L’homme-poisson dit The Deep est un prédateur sexuel avec un gros faible pour les relations intimes avec les crustacées. Quant au Protecteur, c’est le mal en personne. Derrière son uniforme et son sourire carnassier, on découvre un psychopathe en mal d’affection qui n’hésite pas à tuer pour dissimuler son vrai visage. Dans Gen V, les étudiants de Godolkin rêvent d’intégrer ce club très sélect qui promet d’atteindre les sommets. Dès les premiers épisodes, les clins d’œil aux légendes A-Train, The Deep (Chace Crawford) et Starlight (Erin Moriarty) se multiplient.
Vought, le groupe de divertissement corrompu
Puissant groupe américain de divertissement, Vought est à l’origine des Sept. Il gère l’image des super-héros à travers des grosses productions de cinéma. Enorme machine de propagande ambiance Waystar RoyCo de Succession, Vought sort les « supes » de l’ombre, en fait des célébrités et les détruits s’ils ne génèrent pas assez d’argent. Allégorie de Hollywood qui crée et broie les stars à sa guise, en somme. Extrêmement corrompue -n’oublions pas que la société a été fondée par un ancien nazi-, elle est derrière le Composé V. On retrouve les manigances de Vought dans Gen V, dirigée par des inyelligences toujours aussi puissantes et malhonnêtes. Place à la nouvelle génération de supes avec, au programme, du gore, de la perversion et de la manipulation.
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