Invité sur le plateau de “C à vous” mercredi 6 décembre, Gabriel Attal a été interrogé sur les rumeurs laissant présager sa candidature aux élections présidentielles de 2027. Le ministre de l’Éducation a finalement battu en retraite, soulignant que le Gouvernement devait se positionner sur des problématiques plus urgentes.
Même parti politique, même fougue et mêmes ambitions, Gabriel Attal serait-il le digne successeur d’Emmanuel Macron ? C’est en tout cas la question qui lui a été posée alors qu’il était invité sur le plateau de C à vous, mercredi 6 décembre. « Je fais ce que je dis, c’est justement ce que martelait Emmanuel Macron. Mais toutes ces comparaisons, à son parcours, ça vous tente ? », demande alors Aurélie Casse. Mis au pied du mur, le ministre de l’Éducation a pourtant réussi à trouver une porte de sortie pour esquiver la question de la journaliste.
« Sincèrement, je pense qu’il n’y a pas un Français, ou très peu, qui se lève le matin en se demandant ce qui va se passer en 2027″, a assuré le compagnon de Stéphane Séjourné. Ils ont encore l’impression de sortir de la dernière élection présidentielle qui a épuisé tout le monde ! » Gabriel Attal a poursuivi en expliquant que si « certains responsables politiques, y compris dans la majorité, s’expriment sur 2027″, cela n’a « jamais été [s]on cas« . Aussi, le ministre de l’Éducation a battu en retraite évoquant son « droit de ne pas répondre à des questions sur ce sujet là ».
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Gabriel Attal fait la liste des envies des Français
Et si Gabriel Attal n’a pas répondu à la question d’Aurélie Casse quant à une hypothétique candidature en 2027, c’est parce qu’il pense que les Français ont d’autres préoccupations que les listes électorales aux prochaines élections présidentielles. « Les Français attendent de nous de pouvoir remplir leurs Caddie, éduquer leurs enfants, se soigner et être en sécurité quand ils rentrent chez eux. » Si le compagnon de Stéphane Séjourné n’annonce pas, pour le moment, de volonté présidentielle, il prouve cependant qu’il en maitrise déjà la langue (de bois) à la perfection.
Article écrit en collaboration avec 6médias
Crédits photos : Capture d’écran France 5
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Une prise de parole saluée par certains, mais jugée suspecte par d’autres. En cause : le timing interprété comme une diversion. « Si cet entretien avait été réalisé à un autre moment, je vous aurais fait les mêmes réponses », jure celui qui a défendu le mariage pour tous et se montre favorable à la GPA. Il dit aussi être resté discret pour « préserver (son) conjoint« .
C’est dans « Têtu », en pleine tempête provoquée par la réforme des retraites, qu’Olivier Dussopt a fait son coming-out médiatique. « Je peux vous assurer que dans les insultes que je reçois depuis quelques semaines, nombreuses sont les remarques homophobes« , déplore l’ex-membre du PS.
Gabriel Attal a d’abord vu Juan Branco, son ex-camarade de classe, outer sa relation avec Stéphane Séjourné, avant d’en parler publiquement. « Pour ce qui est de l’homosexualité, j’ai toujours considéré qu’on pouvait l’assumer sans la revendiquer », explique-t-il à Closer en 2018.
Des années plus tôt, c’est Bertrand Delanoë qui a marqué les esprits. Alors qu’il vise la mairie de Paris, le socialiste ose révéler son homosexualité dans l’émission Zone interdite, en novembre 1998.
Un « devoir de solidarité envers les homos« , estime-t-il, un an avant que le Pacs ne soit voté. « J’aimerais que le citoyen s’en foute« , conclut alors celui qui devient le premier homme politique d’envergure à en parler publiquement.
C’est dans « La Mauvaise Vie », un roman autobiographique qui a beaucoup fait parler en 2009, que Frédéric Mitterrand fait son coming-out.
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