Éric Dupond-Moretti était l’invité de Thomas Sotto sur le plateau de Télématin ce mercredi 6 décembre. Agacé par une affirmation du journaliste, le ministre de la Justice n’a pas hésité à le reprendre. Explications.

Sur le plateau de Télématin ce mercredi 6 décembre, Thomas Sotto s’est entretenu avec Éric Dupond-Moretti. Un échange houleux qui portait principalement sur l’emballement médiatique et la récupération politique de nombreuses affaires, telles que celle de la petite Lola ou plus récemment celle de la mort de Thomas à Crépol.

Le journaliste est revenu sur le fait que Marine Le Pen « pointe la responsabilité de l’immigration dans le terrorisme ». Il a ajouté : « Il y a un projet de loi qui arrive à l’Assemblée la semaine prochaine sur l’immigration ». Thomas Sotto a ensuite questionné son invité : « Quelle est la part de l’immigration, sa responsabilité dans le terrorisme en France ? ». Le ministre de la Justice a expliqué qu’il y a quelques semaines, le Rassemblement national avait une niche au parlement et formulait ses propositions. Une situation qui a bien changé selon l’invité politique: « Les propositions qui sont faites aujourd’hui par le Rassemblement national n’ont pas été proposées à l’assemblée nationale, c’est une forme de cynisme et d’opportunisme ». Il a poursuivi : « À chaque fait, qu’il s’agisse de l’affaire de la petite Lola, de l’affaire de Crépol… » avant d’être coupé par Thomas Sotto : « Tout le monde raconte n’importe quoi, les réactions politiques instantanées de tout bord, en tout cas c’est précipité ».

Le ministre a tout de suite répondu à propos de l’emballement des politiciens : « J’avais dit à la place qui était la mienne, attendez, laissez faire la justice. Le temps médiatique, le temps politique et le temps politicien ne sont pas le temps de la justice ». Le journaliste a rétorqué : « Certains de vos collègues ne vous ont pas entendu visiblement ». Une réponse qui n’a pas manqué d’agacer son invité : « Pardon mais ce n’est pas le gouvernement qui est allé dans la surenchère sur ces questions monsieur Thomas Sotto, je ne peux pas vous laisser dire ça, parce que ce n’est pas juste. ». Une réplique à laquelle le journaliste de Télématin n’a pas répondu.

Éric Dupond-Moretti, sa blague osée face à ses collègues ministres

Dans une interview accordée au Monde, Éric Dupond-Moretti a confié une blague osée qu’il s’est permis de faire face à ses collègues de travail. Nos confrères ont raconté cet épisode : « Mi-octobre, en réunion ministérielle, il moque, devant les intéressés, ce qu’il nomme « le concours de quéquettes » auquel s’adonnent Gabriel Attal, le ministre de l’éducation, et Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, qui accaparent les médias pour rivaliser de fermeté contre les « ennemis de la République » ».

Crédits photos : France 2

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