Toujours placé sous contrôle judiciaire depuis qu’il a causé un terrible accident de la route en février, Pierre Palmade a pour interdiction de quitter la Nouvelle-Aquitaine, sa région d’origine. Selon des informations du Parisien publiées ce mercredi 12 juillet, l’humoriste a emménagé dans une maison à Bordeaux.

La vie de Pierre Palmade a basculé le 10 février dernier, lorsque, sous l’emprise de stupéfiants, il a violemment percuté un véhicule à Villiers-en-Bière, près de sa résidence de Cély-en-Bière. Résultat de ce tragique accident : trois blessés graves dont lui-même et un petit garçon, ainsi que la mort d’un bébé dans le ventre de sa mère. Son contrôle judiciaire a été assoupli début juin, en même temps qu’il quittait le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux. L’humoriste de 55 ans a toutefois pour interdiction de quitter la Nouvelle-Aquitaine, où il est né, dans l’attente de son procès. Après avoir vendu sa maison en Seine-et-Marne, l’ancien acolyte de Muriel Robin s’est récemment installé dans une « échoppe bordelaise », comme l’indique Le Parisien ce mercredi 12 juillet.

« Ce samedi 8 juillet, deux camions blancs stationnent devant son échoppe bordelaise, maison de ville girondine avec façade en pierre et grands espaces au sous-sol », rapportent nos confrères. Sa nouvelle demeure se situe « dans un quartier plutôt populaire à l’ambiance village, en lisière de Bègles« , juste en face de chez sa sœur Hélène, 54 ans, chirurgien-dentiste au CHU de Bordeaux qui veille sur lui. Sa mère, Reanne, habite à 1,5 km de la jolie maison aux volets gris. « Avant, c’est un médecin qui habitait ici », révèle un riverain au quotidien. « Il y a un peu de superficie, un petit jardin, mais ce n’est pas luxueux« , détaille une voisine.

Impossible de savoir cependant si Pierre Palmade a acheté la maison ou bien s’il la loue. Une chose est sûre : les déménageurs ont sorti une tonne de cartons d’un camion tagué du logo d’une société de déménagement de Seine-et-Marne. « Le nouvel habitant dispose d’une terrasse protégée du soleil par des lauriers-roses, des bambous, un olivier« , ajoute Le Parisien. En parallèle, le comédien a pris ses marques dans le quartier, ayant été aperçu au tabac-presse, à la pharmacie du coin, en train de faire ses courses chez Aldi, ou encore au cinéma pour aller voir La vie pour de vrai, dernier film de Dany Boon.

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Pierre Palmade de retour à l’hôpital pour ses addictions

Il semblerait donc que les journées de Pierre Palmade soient rythmées entre son installation dans sa nouvelle maison et des allers-retours au CHU de Bordeaux, où il a demandé à être de nouveau pris en charge. En effet, BFM TV rapportait ce 5 juillet que l’ex-mari de Véronique Sanson a décidé à retourner en service d’addictologie le 30 juin dernier, soit cinq jours à peine après sa virée polémique en discothèque. Il avait été filmé dans la boîte de nuit bordelaise Ultra Klubs entre 3h et 5h du matin. Pour rappel, l’humoriste consomme diverses drogues telles que la cocaïne et les médicaments de substitution depuis les années 1990.

Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage

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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

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