Les événements qui agitent Israël et la Palestine ont fait souffler des vents contraires sur les réseaux des célébrités. Si tout le monde a critiqué les attaques par le Hamas, la contre-offensive d’Israël sur Gaza crée quelques dissensions, et certaines stars se sont fait taper sur les doigts, à l’instar de Jamie Lee Curtis.

Mais certains s’aventurent encore à évoquer le conflit, ou ses conséquences. C’est le cas de Patrick Bruel, qui a raconté avec émotion sa rencontre avec des familles d’otages du Hamas.

Terrorisme d’ici et d’ailleurs

Au côté d’une photo où on le voit, autour d‘une table basse, discuter avec au moins trois femmes et un homme, le chanteur a pris le temps de poser un long texte dans lequel il a pesé ses mots. « Je n’avais pas les mots ; et puis elles et ils ont parlé, raconté, avec tant de dignité. J’ai essayé de garder mes larmes pour plus tard, après les leurs, après leurs sourires, après quelques notes, après une discussion profonde et nuancée avec des personnes magnifiques, des gens de paix. Ils ont toujours, eux et leurs familles, œuvré au dialogue, au rapprochement et à l’aide avec leurs voisins palestiniens », écrit l’interprète de Place des grands hommes.

L’acteur a ensuite rappelé qu’une vie a la même valeur, d’où qu’elle vienne. « Même après les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre : les atrocités, les kidnappings, la destruction de toute une vie et malgré leur immense douleur et leur attente insupportable, ils savent qu’un enfant qui tombe est un enfant qui tombe et qu’une mère qui pleure, qu’elle soit de n’importe où, de n’importe quelle confession, est une mère qui pleure. »

Et d’ajouter que ce qu’il s’est passé le 7 octobre est « un acte de terrorisme », comme les événements « du Bataclan, de Charlie, de Westminster, de Bruxelles, de Toulouse, de Mumbai, ou du 11-Septembre ». Pour l’artiste, « cet antisémitisme décomplexé qui n’est qu’un des symptômes d’une xénophobie montante, d’une haine des différences est une menace pour les républiques et les démocraties du monde entier. »

Après le partage de photos de proches sans nouvelles et les silences, l’assemblée a visiblement chanté avec Patrick Bruel. « Elles et ils m’ont remercié… Mais de quoi ? C’est moi qui vous remercie pour ce moment fort et cette leçon de vie et de dignité. On a rêvé de la paix tous ensemble. On s’est dit qu’on se reverrait bientôt autour d’une grande table de 250 personnes » a conclu Patrick Bruel.

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