Dans un mois, Novak Djokovic va défendre son titre à l’Open d’Australie. Il y a deux ans, le tennisman serbe a été privé de ce tournoi en raison de son refus de se faire vacciner contre le Covid-19. Une exclusion sur laquelle il est revenu avec une certaine amertume dans l’émission 60 Minutes, diffusée sur CBS ce dimanche 10 décembre.
Une affaire qui a fait grand bruit. Si l’Open d’Australie de 2022 a été marqué par le sacre de Rafael Nadal, le tournoi l’a également été par l’expulsion de Novak Djokovic. Après une décision de la cour fédérale d’Australie, le tennisman serbe a dû plier bagage en raison de sa non-vaccination contre le Covid-19. Dès lors, le mari de Jelena Djokovic n’a pu défendre son titre dans l’une de ses compétitions favorites. Alors qu’il s’apprête à retrouver la terre battue du Melbourne Park à Melbourne, en janvier 2024, Novak Djokovic est revenu sur cette exclusion auprès de nos confrères de CBS, ce dimanche 10 décembre. Un épisode douloureux que le rival de Rafael Nadal ne semble toujours pas avoir digéré. “Le monde entier était contre moi. J’ai été déclaré comme un superméchant mondial”, a-t-il regretté dans l’émission 60 Minutes. Et de poursuivre : “J’ai vécu ce genre de situation sur les courts de tennis avec des publics qui ne me soutenaient peut-être pas, mais je n’avais jamais vécu cela dans ma vie.”
Au fil de cette interview, Novak Djokovic a tenu à préciser qu’il n’était “ni anti-vaccin, ni pro-vaccin”. “Je suis pour la liberté de choisir”, a-t-il déclaré sans langue de bois. Favorisé en janvier 2023 par un changement de gouvernement en Australie qui a levé son interdiction de territoire pour trois ans, le sportif de 36 ans s’est alors attiré les foudres de certains passionnés de la balle jaune. Une situation qu’il regrette amèrement. “Je préfère bien sûr jouer avec la foule derrière moi, c’est bien plus simple.”, a-t-il conclu. Détenteur du titre, après sa victoire face à Stefanos Tsitsipas, Novak Djokovic espère bien remporter son onzième trophée de l’Open d’Australie.
“I was basically declared as a villain of the world,” Djokovic says after a political firestorm about his unwillingness to get a COVID vaccination led to his deportation during last year’s Australian Open. pic.twitter.com/YODLF44soL
Novak Djokovic : un tennisman sous le feu des critiques
S’il fait souvent la une des journaux pour ses exploits sportifs, Novak Djokovic fait également couler beaucoup d’encre pour ses prises de position politique. Après sa victoire face à l’Américain Aleksandar Kovacevic lors du tournoi de Roland Garros, en mai 2023, le champion serbe a inscrit quelques mots en cyrillique sur la caméra du court Philippe-Chatrier. “Le Kosovo c’est le cœur de la Serbie ! Stop à la violence ». Un message de paix qui n’est pas passée inaperçue. Elle a notamment été condamnée par la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. Une réaction à laquelle a été invité à répondre Novak Djokovic, en conférence d’après-match, le mercredi 31 mai 2023. « Pas de commentaire », a-t-il déclaré dans un premier temps. Avant de rester droit dans ses bottes et en cohérence avec ses idées sur le sujet. « Je pourrais le répéter, mais je ne le ferai pas. Beaucoup de gens ne sont pas d’accord, mais moi, c’est ce que je pense« , a-t-il martelé, rapportait Le HuffPost.
Crédits photos : Chryslene Caillaud / Panoramic / Bestimage
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