Mardi 19 décembre, le procès de Monique Olivier pour complicité dans les viols et la mort de trois des jeunes victimes de son ex-mari, Michel Fourniret, dont la petite Estelle Mouzin, s’est achevé avec une condamnation forte.
Le 28 novembre dernier, le procès de Monique Olivier pour complicité dans les enlèvements, les viols, les tentatives de viol et les séquestrations ayant entraîné la mort de Marie-Angèle Domèce, Joanna Parrish et Estelle Mouzin, commis par son ancien mari Michel Fourniret, s’ouvrait. Ce mardi 19 décembre dans la soirée, le verdict est tombé après trois semaines d’audience compliquées et dix heures de délibéré. Elle a ainsi été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité, comme l’a notamment rapporté BFMTV. Celle-ci a été assortie de vingt ans de sûreté.
Lundi 18 décembre, le ministère public avait déjà requis contre l’accusée la prison à vie, assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans, « au vu de la gravité exceptionnelle des faits commis, de la nécessaire protection de la société ». Le président de la cour d’assises des Hauts-de-Seine, Didier Safar, a déclaré que « la cour a été convaincue de la culpabilité de Monique Olivier ». Mardi, dans la matinée, avant l’annonce de sa condamnation, Monique Olivier avait fait part de ses remords d’avoir participé, en tant que complice de premier plan, aux crimes de son époux, tueur en série mort en 2021. Elle a alors tenté de « demander pardon » aux familles des victimes, en assurant qu’elle « regrett[ait] tout » de ses actions passées. Le procès aura pour le moins été éprouvant.
Une condamnation qui s’ajoute aux deux précédentes
La veuve de Michel Fourniret aura, tout le long, mis en avant des trous de mémoire, en répondant fréquemment aux questions qui lui étaient posées par de vagues « je ne sais pas » ou encore « je ne me souviens plus ». De quoi empêcher d’obtenir la piste tant espérée pour retrouver les corps de Marie-Angèle Domèce, assassinée en 1988 à l’âge de 18 ans, et d’Estelle Mouzin, petite fille de 9 ans kidnappée en 2003 et qui a subi les sévices de son bourreau. Pour rappel, Monique Olivier avait, en 2008, été une première fois condamnée à perpétuité par la cour d’assises des Ardennes, pour complicité dans quatre enlèvements et meurtres de Michel Fourniret, assortie d’une période de sûreté de vingt-huit ans. Dix ans plus tard, la veuve du tueur en série avait écopé de vingt ans de réclusion.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Villette Pierrick/ABACA
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