Comme chaque année, la controverse bat encore son plein, à quelques jours de l’élection de Miss France 2024. On apprend ce 13 décembre 2023 que TF1 a été condamné à indemniser deux anciennes candidates du concours…
Le compte à rebours a commencé avant l’élection de Miss France 2024, qui se tiendra à Dijon, le 16 décembre 2023. Et comme le veut la tradition, le concours, qui est régulièrement attaqué par les féministes, n’échappe pas à quelques scandales… C’est ainsi que ce 13 décembre 2023, on apprend dans les colonnes du Parisien, que TF1 vient d’être condamné en justice.
« Une caméra dans le vestiaire«
La chaîne va devoir verser 20 000 euros chacune à Carla Bonesso, Miss Aquitaine 2018, et Manon Jean-Mistral, Miss Corse 2018, pour les avoir filmés seins nus, au cours de l’émission de Miss France 2019, qui s’était tenue à Lille, le 15 décembre 2018, et dont Vaimalama Chaves était ressortie victorieuse.
À l’époque, « la production avait bel et bien installé une caméra dans le vestiaire, afin de faire vivre le spectacle des coulisses, au plus proche des Miss », comme le rappellent nos confrères. Malheureusement, une « erreur technique », avait exposé ses deux jeunes femmes… Un préjudice grave, rapporte Violaine de Filippis, l’une de leurs avocates, qui fustige auprès du Parisien : « Aujourd’hui encore, ces images restent disponibles sur des sites pornographiques et on n’arrive pas à les faire supprimer ».
« Filmées ‘dénudées’, à leur insu »
Et les excuses de Sylvie Tellier, à l’époque patronne des Miss, au JT de 13h, qui avait assuré « Cela n’aurait pas dû se passer. C’est une grande erreur de notre part et ça a un peu gâché ce show » n’ont pas suffi… Au tribunal de Lille, le juge a estimé que la caméra avait été installée dans les vestiaires des jeunes femmes « sans qu’elles en soient informées, et que ces dernières, qui se changeaient entre deux tableaux sur scène et deux robes, ont été filmées ‘dénudées’, à leur insu ».
De fait, et parce qu’ Production et TF1 Production n’ont pris aucune mesure permettant de mettre un terme à la diffusion des images », la note est aujourd’hui salée…
F.A
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