Après des semaines de recherches, l’arme qui a servi à tuer Karine Esquivillon a finalement été retrouvée par une promeneuse, dans la boue fin juin, en Vendée, d’après Ouest-France. Cependant, l’information n’a été révélée que le 24 août, pour les besoins de l’enquête.
Un tournant dans l’enquête. Le 29 juin dernier, une trentenaire a fait une importante découverte lors d’une balade effectuée avec son chien aux alentours du lac Apremont en Vendée : l’arme qui a servi à tuer Karine Esquivillon (le 27 mars dernier). Pourtant, il faudra attendre le 24 août pour que l’information restée secrète pour les besoins de l’enquête, ne soit transmise à Ouest-France. Lors de sa promenade, la jeune femme a aperçu un objet dépasser de l’eau.
« L’eau était très basse, j’ai pu m’approcher et j’ai constaté qu’il s’agissait bien d’une arme« , a affirmé la Vendéenne. Mais ce n’est que plus tard que cette dernière apprendra qu’il s’agissait en fait de l’arme qui aurait appartenu à Michel Pialle, une carabine 22 long rifle. Le mari de la victime a avoué le 16 juin dernier, l’avoir tuée par « accident » alors qu’il nettoyait son fusil. Face à ces révélations, la marcheuse a raconté au journal : « Forcément, ça fait bizarre. Mais j’ai tout de suite appelé les gendarmes. Je ne me suis pas posée de question. »
Si l’arme a été découverte le 29 juin, par hasard, deux chargeurs et un silencieux avaient déjà été retrouvés par les enquêteurs trois jours plus tôt dans la Vie, rivière située à proximité de Maché (près du domicile familial). C’est l’époux de la mère de famille de 54 ans qui avait donné l’emplacement de ces objets après avoir confié qu’il avait séparé l’arme en plusieurs morceaux. Depuis la date de ses aveux, Michel Pialle a été mis en examen pour « meurtre par conjoint » et placé en détention provisoire.
« J’étais persuadé qu’elle allait revenir »
Durant trois mois, Michel Pialle a maintenu la thèse du départ volontaire de la mère de ses enfants face aux enquêteurs, aux médias et à sa famille. Face aux caméras de BFMTV, celui qui a attendu six jours avant de signaler la disparition de sa conjointe avait affirmé qu’il était « persuadé qu’elle allait revenir. » Le 6 juin dernier, il avait écrit sur son compe Facebook : Karine, si tu peux nous lire ou nous entendre, Eva-Louise,Jules, Bérénice, Antoine et Thomas attendent comme moi des nouvelles de toi. Juste au moins des nouvelles on t’en supplie. »
D’après les confessions d’une source proche auprès de La Dépêche, l’homme de 51 ans aurait confié à ses deux plus jeunes enfants : “Si papa va en prison, c’est qu’il y a un complot contre moi par les enquêteurs, pour faire croire que j’ai fait du mal à maman.”
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Capture d’écran Facebook
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