Le 26 septembre, le documentaire Fin de vie : pour que tu aies le choix, signé Marine Carrère d’Encausse, sera diffusé sur France 5. Ce 12 septembre, la journaliste et médecin a accordé un entretien bouleversant au journal de 20 heures, dans lequel elle plaide de le droit à mourir dans la dignité.
Un couple soudé dans une bataille essentielle. Dans le documentaire Fin de vie : pour que tu aies le choix, diffusé le 26 septembre prochain sur France 5, Marina Carrère d’Encausse lève le voile sur la maladie de Charcot, dont souffre son compagnon, un médecin généraliste bordelais, et explique en quoi le droit à mourir dans la dignité est primordial pour les personnes condamnées à la dépendance à autrui. Dans le journal de 20 heures, ce mardi 12 septembre, la journaliste a livré un témoignage bouleversant. La médecin a fait du droit de chacun à choisir la manière et le moment où il va s’en aller, lorsqu’il “considère que la vie ne vaut plus d’être vécue”, son combat.
“Parce qu’ils sont totalement dépendants de personnes et qu’ils n’ont plus aucune joie, aucun plaisir dans l’existence, puisque tout est assisté par des machines et qu’il n’y a aucune possibilité d’évolution”, argumente-t-elle sur la Deux, tandis que le projet de loi autorisant “l’aide active à mourir” doit être examiné à l’Assemblée nationale début 2024. Et si Marina Carrère d’Encausse est si engagée, c’est notamment parce que l’homme qui partage sa vie, Antoine Mesnier, souhaite pouvoir “faire exactement comme il a envie, sans risquer qu’un médecin puisse être inquiété, sans être obligé non plus de s’exiler dans un autre pays” quand son quotidien sera devenu insupportable à cause de sa maladie neurodégénérative. Celle-ci entraine une dégénérescence progressive des muscles moteurs, de la parole, de la déglutition, ainsi qu’une paralysie progressive du corps tout en laissant le cerveau intact. “Elle laisse en moyenne une espérance de vie de 3 à 5 ans”, révèle la réalisatrice à Télé-Loisirs.
Marina Carrère d’Encausse dévoile son quotidien avec son compagnon Antoine Mesnier
Dans le documentaire, Antoine Mesnier se confie à plusieurs reprises, faisant valoir son expertise médicale et sa propre expérience de la maladie qui le condamne. “La littérature médicale, je la lis tous les jours sur l’ordinateur, je n’ai jamais vu un Charcot survivre”, affirme-t-il notamment. “Si demain, je ne peux pas me servir de mes mains, que je suis dépendant pour manger, pour m’essuyer, je pense qu’à ce moment-là, je n’aurai plus envie de vivre sur cette Terre”, poursuit-il aussi. Invitée sur France Inter le 5 septembre dernier, la présentatrice du Magazine de la Santé avait raconté la naissance de ce projet de film autour de celui qui deviendrait son partenaire de vie.
“Un jour, Antoine a poussé la porte de mon bureau, je ne le connaissais pas, il venait d’apprendre qu’il avait une maladie de Charcot”, avait-elle relaté avec émotion. “Il avait arrêté de travailler tout de suite et il est venu nous proposer de faire un documentaire consacré à sa maladie, pour que sa maladie éclaire une évolution de la loi, avec le but vraiment d’avoir une évolution de la loi à propos de sa maladie comme exemple”, avait-elle soutenu, soulignant le courage de son homme. “On se voit environ tous les 15 jours car Antoine vit au Pays Basque et moi à Paris, où j’ai mon travail. (…) Quand j’y vais, nous sommes contents de nous retrouver et on parle de la vie en laissant de côté la maladie”, a dévoilé Marina Carrère d’Encausse à Télé-Loisirs.
Crédits photos : Capture d’écran / France 2
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