"Je suis seule" : sans domicile fixe, Ophélie Winter s’exprime sur sa situation précaire

Ce lundi 23 septembre, en ligne et en direct dans "Touche pas à mon poste" (C8), Ophélie Winter s’est exprimée sur sa situation compliquée. Sans travail, elle s’ennuie. Seule, elle explique ne pas pouvoir demander de l’aide, alors qu’elle n’a plus de domicile, et va "d’hôtel en hôtel".

Elle avait accepté l’invitation en plateau, Cyril Hanouna l’avait annoncé aux téléspectateurs de Touche pas à mon poste !. Finalement, ce lundi 23 septembre, Ophélie Winter répond aux questions de l’animateur et de son chroniqueur (et animateur TPMP people) Matthieu Delormeau par téléphone, en direct. 

« Est-ce qu’il faut que je coupe le son de ma télévision pour que tu m’entendes bien? », demande-t-elle, en premier lieu, comme pour signifier qu’elle n’est pas tout à fait à la rue. À propos de la Une de l’hebdomadaire Public, qui la présente comme sans domicile fixe, Ophélie Winter réagit : « Ça m’a fait du mal et ça m’a fait rire en même temps. Je me suis dit : Waouw, quelle info !« 

Confuse

La star des années 90 explique d’abord, confusément, que si elle a été photographiée dans sa voiture encombrée, c’est parce qu’elle a « passé presque deux semaine à faire Mario Bros avec ma petite Smart, à demander rien à personne. J’ai fait mon petit déménagement de garde-meuble en garde-meuble. » Et puis : « Je décharge d’hôtel en hôtel, mais je n’ai pas de domicile, du tout. Je n’ai plus de domicile en France, je dors à l’hôtel, c’est vachement dur… ».

Cyril Hanouna, pas certain d’avoir bien compris, lance : « On sait que tu vivais à Dubaï. Pourquoi tu as dû fuir ? » Car selon Public, la chanteuse serait ruinée depuis son divorce d’un homme d’affaires néerlandais, avec qui elle habitait à Dubaï.

Ophélie Winter botte en touche : « Tu en sais plus que moi… » L’animateur précise : « Donc tu habites où exactement ? » Elle ironise : « Dans ton cul ». Malaise et rires en plateau. Cyril Hanouna relance : « Non, mais dis nous la vérité… » « D’abord c’est ma vie privée, rétorque Ophélie Winter. Mais si tu veux que je te le dise pour je ne sais quelle raison, j’habite nulle part en fait. Je réfléchis. Mais c’est certain que je ne peux plus vivre… Ça s’est mal passé… »

À Matthieu Delormeau d’essayer : « Est-ce que tu peux nous dire au moins sur quel continent tu pars t’installer ? » « Mais je n’en sais rien, je te jure », répond l’artiste.

Ennui et trahison

« Tant que j’ai deux bras, deux jambes, je ne me permets pas de me plaindre », relativise l’interlocutrice. Puis elle nuance : « Mais ce n’est pas l’éclate, je m’ennuie. » 

À plusieurs reprises, elle revient sur cet ennui qui la fait souffrir. « Forcément quand tu ne travailles pas, tu ne gagnes pas d’argent, tu n’es pas au top. Mais c’est plus une chose d’ennui. Je suis quelqu’un qui aime travailler et je m’ennuie un petit peu. »

Je suis seule, j’ai été beaucoup trahie, j’ai eu des problèmes de santé, et voilà… Je me démerde toute seule et ce n’est pas la rigolade.

Un ennui qui va de paire avec la solitude. « Je suis seule, j’ai été beaucoup trahie, j’ai eu des problèmes de santé, et voilà… Je me démerde toute seule et ce n’’est pas la rigolade. » Et d’ajouter, mystérieusement : « Je ne peux pas demander de l’aide, c’est impossible. »

C’est un peu triste mais c’est la loi du show-biz, j’ai fait mon temps.

Ophélie Winter dit profiter de cette période pour se chercher. « Je suis libre, parce que je n’ai rien… C’est une expérience. » Elle pense cependant : « Ça me serait arrivé il y a vingt ans, je crois que je me serais suicidée avec mon string, je me serais pendue avec mon string. Là franchement, je suis en train découvrir un état… » Un « état » loin des strass. « Je suis plus proche de la sortie que de l’entrée. (…) C’est un peu triste mais c’est la loi du show-biz, j’ai fait mon temps. »

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