Læticia tremble pour ses filles qui ont eu le courage de s’exprimer pour la première fois dans les médias…
“Provocantes » voire « vulgaires » pour les uns, trop « mimi » et « canons » pour les autres, Jade et Joy, les deux filles adoptives de Johnny et Læticia, déchaînent les passions sur les réseaux sociaux. Souvent vêtues de manière courte et moulée dans de petites robes, les deux adolescentes s’y affichent volontiers très sexy.
Une attitude qui leur vaut certes des compliments sur leur plastique, mais qui déclenche aussi une avalanche de critiques, quand ce ne sont pas des insultes, voire de terrifiantes menaces de mort. Ce cyberharcèlement quasi journalier prend parfois une telle tournure qu’il fait basculer le quotidien des deux jeunes filles originaires du Vietnam dans l’horreur, comme elles l’ont raconté ce 10 décembre dans Sept à huit sur TF1.
C’est avec beaucoup d’émotion que Jade a décrit à Audrey Crespo-Mara les fréquents “commentaires” ayant trait à leur origine indochinoise : « Bol de riz » ou « Retourne manger du riz dans ton pays« . Joy la cadette, a ajouté tristement : « On m’a déjà traitée de prostituée asiatique. »
“Je vais t’égorger salope !”
Puis, Jade, l’aînée a avoué : « Il y a même eu des menaces de mort, il y a eu des « Je vais t’égorger salope !”, a-t-elle assuré dans un souffle, avant de déplorer : « Même si on a appris à l’ignorer, c’est quand même blessant d’être jugées constamment« .
Reste une interrogation et non des moindres. Jade, 19 ans, et Joy, 15 ans, ne seraient-elles pas réellement en danger ? Elles habitent en effet seules avec leur maman à Los Angeles, dans une maison qu’il est bien facile de repérer, surtout pour un détraqué.
Inquiétude
Peut-être serait-il judicieux de porter plainte contre celles et ceux qui se cachent derrière l’anonymat de leur pseudo pour semer la terreur. Même si ces délits ne sont destinés qu’à les intimider, rappelons que de telles menaces sont passibles de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, selon le Code pénal. Mais surtout, dans ce contexte de violence généralisée, il ne faut pas oublier non plus qu’un passage à l’acte commis par un déséquilibré n’est jamais à exclure…
Valérie EDMOND
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