Pour d’obscures raisons, dans son nouveau livre, le chanteur refuse d’évoquer celle qui a partagé la moitié de sa vie…

Ils allaient si bien ensemble ces amoureux-là que rien ne semblait pouvoir les séparer… Mais dans les années 90, la rupture était inéluctable, et le couple Dutronc-Hardy, si parfait aux yeux du monde extérieur, si semblable même physiquement, s’est tristement défait. Pourtant, jamais ces grandes stars qui ont commencé par enchanter les années yé-yé n’ont voulu écrire le mot « fin » sur leur belle histoire, préférant rester proches malgré leur décision de prendre des chemins différents.

Pour preuve, bien que Jacques ait de nouveau connu l’amour avec la discrète Sylvie Duval, une ancienne maquilleuse de cinéma rencontrée sur le tournage de Place Vendôme, de Nicole Garcia, ce coup de foudre n’a pas suffi à le convaincre de divorcer de Françoise. Unis jusqu’au bout par les liens d’une amitié indéfectible et éternelle, ces deux âmes sœurs ne savaient sans doute pas « comment se dire adieu », à l’instar d’une très belle chanson de la passionnée d’astrologie… Dès lors, pourquoi l’artiste de 80 ans renie-t-il aujourd’hui celle qui a tant compté dans sa vie, le soutenant sans relâche face à ses démons ? Pourquoi donner soudain à ses admirateurs l’impression d’avoir définitivement tourné la page de sa belle et longue idylle vécue avec la mère de son fils Thomas ? C’est en tout cas ce qui transparaît des mémoires de l’auteur de J’aime les filles, qui publie ces jours-ci son autobiographie intitulée Et moi, et moi, et moi, aux éditions du Cherche Midi.

Effacement

En effet, aussi incroyable que cela puisse paraître, cette « vieille canaille » ne mentionne jamais Françoise Hardy dans son livre ! Un « oubli » inimaginable quand on sait que l’auteure de Message personnel fait encore partie de sa vie et reste, même après tout ce temps, comme nous vous le disions, son épouse ! Sylvie, la femme qui partage l’existence de Jacques Dutronc depuis plus de trente ans serait-elle à l’origine de cet « effacement » ? Vivant à ses côtés dans sa maison de Monticello, en Corse – dont Françoise Hardy est la propriétaire –, la compagne de celui qui a incarné avec brio le peintre Vincent van Gogh dans le film de Maurice Pialat en 1991 serait-elle jalouse de la relation qu’entretiennent depuis si longtemps les deux stars ?

Selon l’auteur lui-même, la raison est tout autre et bien plus honorable : « Je ne parle pas d’elle parce que je l’aime« , vient de confier l’ami d’Eddy Mitchell à Paris Match. « J’ai écrit l’essentiel : Françoise a sauvé ma vie et Sylvie m’a sauvé la vie. Sylvie, à deux reprises. Sans elle, je ne serais pas là mais avec Serge Gainsbourg. »

Certes, c’est joliment dit. Mais malgré tout, on ne peut s’empêcher de déplorer que l’autrice (avec Jacques Dutronc !) de Partir quand même n’occupe pas une place de choix dans ces rares confidences… Peut-être le musicien a-t-il décidé de consacrer un second volet de ses mémoires à Françoise afin de lui exprimer toute sa reconnaissance du cœur. Qui sait ?

Anne de JOYEUSE

Source: Lire L’Article Complet