Le plus célèbre des Inconnus ajoute une corde à son arc et se lance dans la photo d’art du coquillage. Rencontre avec un homme d’images pas toujours sage…

Ici Paris : Pour la première fois, vous allez exposer un peu partout en France vos photos créatives autour des coquillages. Comment est né ce beau projet artistique ?

Pascal Légitimus : Je collectionne les coquillages depuis l’âge de 12 ans. Je suis ce qu’on appelle un conchyliologue. J’ai toujours été passionné par leurs formes, leurs couleurs, leur “architecture”, cette espèce d’harmonie parfaite. Et puis cette passion m’a permis de voyager. C’était un beau prétexte pour découvrir les plus belles îles du monde Tahiti, Nouméa, les Antilles, les Seychelles, l’île Maurice… Avec les années, j’ai commencé à accumuler une belle collection de coquillages et je me suis mis à les photographier en situation sur des feuilles, dans des rochers… J’ai affiché quelques-unes de mes œuvres chez moi et au fil du temps, les amis qui me rendaient visite m’ont convaincu de les proposer enfin au grand public.

“Je collectionne les coquillages depuis l’âge de 12 ans”

Pourquoi avoir attendu jusqu’à aujourd’hui ?

Parce que photographe, ce n’est pas mon métier… Avec ces expositions, je réponds simplement aux demandes. J’ai une centaine de photos en stock. Elles sont dans des boîtes pour éviter de les exposer trop à la lumière et les affadir. Je reste dans le domaine créatif, après le cinéma, la télé, le théâtre, ou l’écriture puisque j’ai récemment publié un bouquin d’humour L’Alphabêtisier – Voyage en termes inconnus (aux éditions Michel Lafon).

Cette passion chronophage ne vous empêche pas de tourner. Vous venez d’ailleurs de finir le tournage de RIP, la prochaine série de TF1.

Oui, j’y interprète l’ex-mari de Claudia Tagbo. J’aime ce métier ou l’on a la chance de pouvoir explorer différents univers. Pour mon rôle dans Camping Paradis (TF1), j’ai travaillé 2-3 tours de magie, c’était super intéressant. Grâce à la télé ou au cinéma, j’ai appris à monter à cheval, je me suis initié à l’épée, j’ai également réalisé des cascades.

“Je suis ce qu’on appelle un conchyliologue”

Vous avez aussi réussi à convaincre Laurent Voulzy de jouer la comédie dans Meurtres à Marie-Galante (France 3) il y a deux ans. Ce n’était pas gagné d’avance…

Laurent est quelqu’un d’un peu timide, timoré. Il m’a dit : « Je veux bien le faire si j’ai une petite scène avec toi. » Comme l’histoire se déroulait à Marie-Galante, symboliquement, Laurent Voulzy se devait d’être là. C’était une jolie petite parenthèse amicale.

Assistera-t-on bientôt au retour des Inconnus ?

Il y a des choses dans les starting-blocks, je ne peux pas en dire plus… On était tous les trois réunis au mariage de Didier, il y a quelques mois. Rien n’a changé entre nous, on est amis, il n’y a pas l’ombre d’une dissension. Depuis 1982, on a fait beaucoup de choses ensemble… Mais quand la plume est un peu sèche, il vaut mieux se mettre en jachère et revenir pour faire plaisir au public et se faire plaisir mais rien ne nous y oblige. On ne veut pas revenir pour de mauvaises raisons. Le problème est qu’on sera attendus et il faudra être à la hauteur.

Ce retour ravirait sans doute Alice, votre fille de 12 ans. Quel papa êtes-vous avec elle ?

Je pense être un père assez équilibré, un peu sévère quand il faut l’être. J’essaie de m’adapter. Pour le moment, tout va bien, ma fille a 18,54 de moyenne générale. Je ne me plains pas. À la maison, on a la chance de bien se compléter. Ma femme est une femme d’extérieur et moi un homme d’intérieur. J’aime bien être à la maison, faire la cuisine, je ne suis pas du tout showbiz mais quelqu’un d’assez casanier finalement.

PROPOS RECUEILLIS PAR THOMAS PROMÉ

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