Invité sur le plateau d’Apolline de Malherbe sur BFMTV, ce vendredi 2 septembre, Gabriel Attal n’a pas échappé aux questions sur la crise énergétique. Sans se « cacher derrière [son] petit doigt », le ministre de l’Action et des Comptes publics s’est montré direct sur les priorités du gouvernement pour l’hiver 2022.
C’est le dossier brûlant de la rentrée gouvernementale : la crise énergétique de l’hiver 2022. Interrogé sur le sujet par Apolline de Malherbe sur BFMTV, ce vendredi 2 septembre, Gabriel Attal promet que le gouvernement « a toujours dit la vérité » aux Français. Reconnaissant « un sous-investissement, depuis des années, dans le nucléaire », le ministre de l’Action et des Comptes publics assure qu’Emmanuel Macron et Élisabeth Borne tentent d’y remédier avec un plan « massif de réinvestissement dans le nucléaire ».
Des « non-choix » qui « expliquent la situation d’aujourd’hui », assure-t-il en précisant qu’elle est également due à la guerre en Ukraine « et la menace de couper le gaz à l’Europe ». « Je ne me cache pas derrière mon petit doigt. J’assume nos responsabilités« , assène le ministre pour qui les travaux menés par le gouvernement permettent de « garantir que les Français ne passent pas Noël à la bougie et qu’ils puissent toujours allumer la lumière chez eux ».
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Gabriel Attal défend le premier mandat d’Emmanuel Macron
Pour autant, la journaliste lui fait remarquer que si « les 32 réacteurs, qui sont à l’arrêt en ce moment étaient en route, on n’aurait pas besoin de baisser de 10% notre consommation d’électricité. On aurait parfaitement les moyens de passer l’hiver ». L’ancien porte-parole du gouvernement insiste : « Ne laissons pas penser aux gens qu’il y a un an, ou deux ans, ou même cinq ans, on aurait décidé tout d’un coup de construire une centrale nucléaire et que ça changerait la donne aujourd’hui. Ce n’est pas vrai« .
Il poursuit : « On sait qu’il faut du temps. On a engagé le réinvestissement massif. On a des débats publics qui ont démarré dès le mois de septembre ». Apolline de Malesherbes tente à nouveau de comprendre : « Mais vous avez fait les calculs, j’imagine. Est-ce que vous nous confirmez aujourd’hui que si ces 32 réacteurs étaient en marche au moment où on se parle nous aurions parfaitement de quoi gérer notre électricité ? » Là encore, Gabriel Attal martèle que la crise énergétique est également l’une des conséquences de la guerre en Ukraine.
Crédits photos : Capture d’écran BFM TV
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