Invité sur le plateau de "C à vous" (France 5) mercredi 20 décembre 2023, Emmanuel Macron en a profité pour répondre à la lettre bouleversante de Françoise Hardy concernant l’euthanasie.
Un texte poignant. Dans une lettre publiée dans La Tribune Dimanche, Françoise Hardy a interpellé le président de la République afin de relancer le débat sur la fin de vie.
La chanteuse qui avait confié dans les colonnes de Paris Match vouloir partir « de façon rapide » quelques jours auparavant a en effet souhaité remettre la question de l’euthanasie au centre des discussions politiques.
« Nous espérons que vous allez permettre aux Français très malades et sans espoir d’aller mieux et de faire arrêter leur souffrance quand ils savent qu’il n’y a plus aucun soulagement possible », a notamment écrit l’artiste qui souffre depuis de longues années d’un cancer du système lymphatique du larynx.
Une missive à laquelle le destinataire a finalement répondu. Invité sur le plateau de C à vous (France 5) mercredi 20 décembre 2023, le président de la République a réagi à la demande de l’interprète de Mon ami la rose : « On parle de souffrances, que vivent beaucoup de nos compatriotes qui ont une maladie incurable, qui voient la souffrance d’un proche… Et on a tous été bouleversés par la lettre de Françoise Hardy « , a-t-il d’abord déclaré à l’antenne.
Et d’ajouter à propos de l’euthanasie : « La France a beaucoup fait sur le sujet, dont la loi Claeys-Léonetti qui a permis d’avancer […] d’avoir, dans des conditions encadrées par la loi, une sédation profonde et l’arrêt des traitements ».
Obligé de reconnaître que cela ne réglait pas « tous les sujets » sur le débat autour de la fin de vie assisté, le mari de Brigitte Macrons’est toutefois félicité d’aborder la question « avec méthode ».
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« Vous avez toutes les cartes en main »
Des déclarations qui ont fait tiquer Patrick Cohen… Par conséquent, le journaliste n’a pas manqué de signaler à l’invité du jour que le problème n’était toujours pas pris en main par le gouvernement. « Vous avez toutes les cartes en main et, plusieurs fois, à plusieurs reprises, vous avez reporté l’annonce d’un projet », a estimé le chroniqueur.
Des reports niés en bloc par celui qui « assume prendre son temps » par crainte que les choses ne soient faites « à moitié ». En effet, Emmanuel Macron a affirmé « suivre le calendrier qu [‘il a] donné ».
L.Z.
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