François Hollande cash sur son quinquennat : “Mon premier regret c’est…”

Interviewé par nos confrères de La Tribune, ce jeudi 13 juillet, François Hollande a fait le bilan de son quinquennat, en révélant quel est son plus grand regret après avoir quitté le gouvernement.

Ce jeudi 13 juillet, François Hollande a accordé une interview à La Tribune. Dans les colonnes de nos confrères, l’ancien président de la République a évoqué sa popularité, mais aussi son ancien quinquennat, qui s’est étendu de 2012 à 2017. L’homme politique de 68 ans a notamment révélé avoir un « premier regret », avec le recul, qui « est de ne pas [s]’être représenté même si l’issue n’eût pas forcément été favorable ». À ses yeux, « c’eût été un moyen de défendre mon bilan ».

« Ça supposait que ma famille politique soit unie pour me soutenir. Tel n’était pas le cas. On me proposait de concourir dans une primaire », a déploré le prédécesseur d’Emmanuel Macron. Pour rappel, avant la fin de son quinquennat, en 2016, les sondages plaçaient François Hollande en mauvaise position s’il tentait de se représenter à l’élection de la présidence de la République (avec seulement 7 % et 14 % d’intentions de vote, qui lui auraient permis d’atteindre la quatrième ou la cinquième position du premier tour). Il s’agissait d’une première pour un président sortant sous la Cinquième République. Jean-Luc Mélenchon était notamment mieux placé dans les enquêtes opinions que lui.

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L’éducation nationale pas assez soutenue pendant son quinquennat ?

François Hollande a également expliqué lors de l’interview dans La Tribune que son « autre regret, c’est qu’on n’en fait jamais assez sur l’école de la République ». Plus en détail, l’ancien Président a assuré avoir, durant son quinquennat, « mis les moyens nécessaires » pour l’éducation nationale. En toute honnêteté, le compagnon de Julie Gayet a reconnu qu’il n’était « pas allé assez loin dans les réformes structurelles » sur cette question-là. Toujours auprès de nos confrères, l’ex-chef de l’État a évoqué « l’épisode controversé de la déchéance de nationalité » qui a marqué son quinquennat. « J’observe que la droite le ressort à propos des émeutiers [qui ont saccagé plusieurs villes en France, après la mort du jeune Nahel, tué par un policier, NDLR] qui sont d’ailleurs tous Français à 90 %, alors qu’une partie des LR avait fait obstacle à l’adoption du texte », a-t-il rappelé.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Giancarlo Gorassini/Bestimage

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Ségolène Royal et François Hollande ont formé un couple emblématique de la politique française pendant près de 30 ans. De leur histoire, qui a commencé sur les bancs de l’ENA, sont nés leurs quatre enfants Thomas (1984), Clémence (1986), Julien (1987) et Flora (1992). Jamais marié, ils annoncent leur rupture en 2007 sans en dévoiler les causes.

Dans le livre intitulé Ségolène Royal :Les coulisses d’une défaite, écrit par deux journalistes de l’AFP et paru en juin 2007, la mère de famille raconte : « J’ai demandé à François Hollande de quitter le domicile, de vivre son histoire sentimentale de son côté, désormais étalée dans les livres et dans les journaux, et je lui ai souhaité d’être heureux. On est en bons termes, on se parle, il y a du respect mutuel ».

Fille cadette de Ségolène Royal et de François Hollande, Flora Hollande a caressé l’idée de suivre la voie de ses parents en politique. Lors de la primaire de la gauche en 2012, elle apporte son soutien à sa mère plutôt qu’à son père. Un choix qu’elle a expliqué à Gala : Je n’avais pas cours en septembre. J’ai donc été la plus impliquée de la fratrie dans la campagne des primaires de ma mère. Je l’accompagnais dans ses déplacements, sur les plateaux télé ».

Avant d’ajouter : « Ayant suivi de près la campagne de ma mère, moi aussi, j’ai pleuré au soir du premier tour des primaires. Et puis je lui ai dit : « Il y aura 2017 ! » Je sais que c’est une battante, après une difficulté, elle sait ressurgir et, en tant que femme, je veux prendre exemple sur elle »

Ma mère a toujours été disponible en dépit de son emploi du temps. Je la questionne souvent sur sa jeunesse, sa vocation, les sources de son engagement politique. Avec mon père, on parle un peu moins de la vie ». Le soir de l’investiture de François Hollande après sa victoire, elle était la grande absente : « Je veux juste continuer à vivre ma vie tranquillement. Ne comptez pas sur moi pour poser le tapis rouge ! »

En bleu, Clémence Hollande se fait très discrète. La fille de Ségolène Royal et de François Hollande se tient bien loin des projecteurs et du monde politique dans lequel évoluent ses deux parents.

En 2018, Emilie Broussouloux entre dans la famille Hollande en s’unissant à Thomas Hollande, le fils de l’ancien président. De leur union sont nés Jeanne, presque trois ans et Noé, dix-huit mois.

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