Les réalisateurs Olivier Nakache et Éric Toledano ont annoncé la mort de Philippe Pozzo di Borgo, l’homme qui avait inspiré le film Intouchables ce vendredi 2 juin. Au lendemain de cette triste nouvelle, François Cluzet, l’interprète de son rôle, lui a rendu un bel hommage dans les colonnes du Parisien.
Philippe Pozzo di Borgo, l’homme qui a inspiré le deuxième film le plus vu dans l’histoire du cinéma français, n’est plus. Ce sont les réalisateurs du film Intouchables (sorti en 2011, et ayant fait 54,2 millions d’entrées au cinéma), Éric Toledano et Olivier Nakache, qui ont annoncé sa disparition ce vendredi 2 juin, par le biais de tendres mots sur Twitter. De son côté, François Cluzet, l’interprète du personnage de Philippe – devenu tétraplégique à la suite d’un accident de parapente -, a tenu à lui adresser un bouleversant message dans un article du Parisien, sorti en kiosques ce samedi 3 juin.
« Philippe était un être lumineux dans la nuit sombre de son calvaire », a d’abord écrit le comédien, dont la performance a été récompensée du prix du meilleur acteur au Festival international du film de Tokyo en 2011. Avant de poursuivre : « Il chassait toute compassion en ne s’intéressant qu’à vous, il vous posait des questions et, au bout de deux minutes, vous aviez oublié qu’il était en fauteuil. Je lui avais dit que j’essaierais de porter au plus haut les couleurs de sa bonté. »
L’acteur césarisé (pour Ne le dis à personne de Guillaume Canet, ndlr) a également expliqué avoir « tenté d’y mettre son cœur et sa joie de vivre », dans son incarnation. Et de conclure : « Vole Philippe, vole très haut maintenant, il ne t’arrivera plus rien de mal, et nous ne pourrons jamais t’oublier. […] Bravo, Philippe, et merci pour l’amour que tu nous as donné. »
Nous venons d'apprendre avec une immense tristesse la disparition de notre ami Philippe Pozzo di Borgo. En acceptant que l'on adapte son histoire dans Intouchables il a changé notre vie et la vie de nombreuses personnes vulnérables et fragiles. pic.twitter.com/jpawVKKyun
« Il a changé notre vie »
Si François Cluzet, Éric Toledano, Olivier Nakache et Omar Sy ont entretenu une si belle histoire avec Philippe Pozzo di Borgo, c’est aussi parce que le film est directement inspiré du livre autobiographique nommé Le second souffle, qu’avait écrit cet aristocrate. Dans son message d’adieu, l’acteur a d’ailleurs précisé : « [Philippe Pozzo di Borgo] avait donné ses droits aux metteurs en scène à la seule condition qu’ils réalisent un film drôle. »
Les deux réalisateurs ont également partagé quelques mots sur leur compte Twitter, pour « [leur] ami Philippe », qui, « en acceptant qu'[il]s adaptent son histoire dans Intouchables, a changé [leur] vie et la vie de nombreuses personnes vulnérables et fragiles« . De son côté, Omar Sy, qui a remporté le César du meilleur acteur pour sa performance dans le film (en interprétant le rôle d’Abdel Yasmin Sellou, l’auxiliaire de vie de Philippe Pozzo di Borgo) a pudiquement relayé la publication, qu’il a agrémentée d’un : « À jamais dans nos cœurs… »
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE
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PHOTOS – Pierre Palmade, François Cluzet, Benoît Magimel… Les stars sans tabou sur leurs addictions
Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.
Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.
Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.
Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.
Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”
Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.
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