Alors que les enquêteurs sont toujours à la recherche d’Émile, le jeune garçon disparu le 8 juillet dernier dans le hameau du Haut-Vernet, certains observateurs avancent des hypothèses farfelues. Des rumeurs qui agacent le maire de la commune, François Balique.
Au cours des dernières décennies, de nombreux drames ont frappé le hameau du Haut-Vernet et ses alentours. Entre l’assassinat de la patronne d’un bistrot local, le crash de l’A320 de la Germanwings, l’affaire du petit Yanis et plus récemment la disparition d’Émile, de nombreux observateurs se posent des questions. À tel point que certains d’entre eux alimentent des théories farfelues, dont celle d’une malédiction du village. Une situation qui exaspère François Balique, le maire de la commune. « Peut-être que cela en rassure certains d’imaginer que cela s’est passé chez des gens anormaux ou dans une commune maudite« , a-t-il regretté dans les colonnes d’Ouest-France, ce jeudi 24 août.
Agacé par les rumeurs, François Balique a tenu à rappeler que le crash de l’avion A320, en mars 2015, n’était pas dans sa commune, mais dans celle de Prads-Haute-Bléone. « C’est dramatique. Mais cela ne s’est pas passé dans notre commune. Nous, nous avions accueilli des familles de victimes », a-t-il poursuivi. De son côté, le maire du Haut-Vernet préfère garder la tête froide et s’en tenir à des explications plus plausibles concernant la disparition du petit Émile. « Je suis convaincu qu’un adulte est impliqué dans cette affaire, y compris dans le cadre d’un accident. Mais je suis aussi convaincu qu’il ne s’agit pas quelqu’un du village. On se connaît tous », a-t-il expliqué.
François Balique cash sur le silence de la famille d’Émile : « On a parlé d’omerta »
Au cours de son échange avec nos confrères d’Ouest-France, François Balique s’est également livré sur d’autres sujets, dont le comportement de la famille d’Émile depuis la disparition du petit. « Cette famille est avant tout victime. Et le fait qu’ils soient croyants ou qu’ils aient telle opinion politique, n’a rien à voir avec l’affaire », a-t-il d’abord indiqué, avant de faire taire les critiques concernant le silence des proches de la victime. « On a parlé d’omerta, que je voulais protéger la famille. Mais moi, je veux juste préserver la tranquillité de ces gens, celle des habitants aussi, et défendre l’image de la commune », a-t-il conclu.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Capture d’écran / TF1
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