Fondatrice de sa marque de vêtements et visage de L’Oréal Professionnel, la Britannique évoque son parcours beauté personnel à contre-courant, ses adresses et produits favoris.
Aurélie Lambillon : À quelle heure vous levez-vous le matin ?
Alexa Chung : Je ne suis absolument pas du matin, donc le plus tard possible pour mon cours de Pilates de 8 h 30. Ou pour arriver à 10 h à mon bureau qui est à vingt minutes à pied de chez moi.
Sortez-vous le visage nu ?
Je ne me maquille plus la journée. Je réserve l’eye-liner, le recourbe-cils et l’anti-cernes aux soirées.
Éprouvez-vous le besoin de faire du sport ?
Depuis que j’ai monté ma marque, le sport m’aide à ne plus penser non-stop. L’aspect pleine conscience m’intéresse davantage que l’exercice en lui-même.
Quel rapport avez-vous avec la nourriture ?
Je suis pesco-végétarienne même s’il m’arrive de manger de la viande. Au quotidien, je me nourris surtout de toasts à l’avocat et d’encas fournis toutes les deux heures par mon entourage pour que je ne devienne pas désagréable, dit-on.
Les trois produits dont vous ne vous séparez jamais ?
Le shampoing sec Morning After Dust de L’Oréal Professionnel, à bien utiliser sur les racines sans le vaporiser trop près du crâne, un hydratant visage Sisley ou Augustinus Bader, et le baume réparateur de Dr. Pawpaw pour les lèvres.
Aimez-vous votre âge ?
J’ai 35 ans, j’ai l’impression d’avoir accompli pas mal de choses. Je n’ai pas encore fondé de famille et je ne le regrette pas. J’ai une vision assez masculine des rapports amoureux. Mes ovaires me rappelleront peut-être à l’ordre un jour.
Que disent de vous vos cheveux ?
Je les préfère pas trop raides ni apprêtés. J’ai sensiblement toujours la même coiffure car je sais qu’elle me va bien.
Comment les entretenez-vous ?
Je soigne leur couleur. Je les aime châtain foncé, dans un ton froid, sans roux dedans.
Quelles sont les odeurs de votre enfance ?
Le crottin, le feu de cheminée et le produit pour le sol de l’école.
Portez-vous un parfum tous les jours ?
Aucun ne me plaît particulièrement actuellement, même si j’apprécie ceux de Santa Maria Novella. Je me sens un peu dépassée par l’offre pléthorique proposée.
Le geste beauté qui vous ressemble le plus ?
En faire de moins en moins. La quantité de tutos sur Instagram et de produits qu’on essaie de nous vendre à tout prix me donne envie de prendre le contrepied. J’ai toujours une attitude rebelle face aux phénomènes de masse.
Une adresse beauté fétiche ?
L’Atelier Blanc du coloriste Frédéric Mennetrier. Il a une compréhension unique de la couleur, à la fois intime et scientifique.
La plus belle femme que vous ayez vue ?
Marine Vacth, lors d’un défilé Chanel.
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